Incroyable mais vrai : l’ANR lance un appel à projets pour sauver l’économie bleue… avant que les océans ne prennent le contrôle
Paris, 18 juillet 2025 – Quand la mer monte, mieux vaut avoir un bon avocat… ou un bon projet de recherche.
Dans un élan de prévoyance digne des plus grands stratèges diplomatiques, l’Agence nationale de la recherche (ANR) a récemment annoncé le lancement d’un appel à projets transnationaux pour une économie bleue durable dans le cadre du programme Europe Horizon. Officiellement, il s’agit de stimuler la recherche et l’innovation pour préserver nos ressources marines. Officieusement, selon nos sources (qui préfèrent garder l’anonymat pour éviter de finir englouties), la véritable ambition est de… négocier avec les océans avant qu’ils ne décident de prendre le contrôle des côtes françaises.
« Nous devons agir vite, avant que les vagues ne deviennent des revendications politiques », confie un expert anonyme de l’ANR, entre deux plongeons dans l’eau glacée du bassin de La Villette.
Diplomatie sous-marine : bientôt des ambassadeurs aquatiques ?
Pour éviter un scénario catastrophe où nos plages deviennent des zones interdites et nos maillots de bain des reliques historiques, l’appel à projets invite chercheurs, ingénieurs… et aventuriers (car il faudra bien plonger au cœur du problème) à imaginer des solutions mêlant biotechnologie, intelligence artificielle et, cerise sur le récif, diplomatie sous-marine.
Parmi les projets phares déjà pressentis, on trouve :
- Drones sous-marins diplomates : ces petits ambassadeurs mécaniques seraient chargés de négocier avec les bancs de poissons pour éviter conflits territoriaux. Imaginez un drone brandissant un drapeau blanc face à un groupe de sardines belliqueuses.
- Algues intelligentes traductrices : capables de décoder les murmures des fonds marins et de transmettre aux humains des messages du type « Stop à l’acidification, merci ». Idéal pour les conversations difficiles avec un corail grognon.
- Application mobile « Paix aux récifs » : pour que chaque citoyen puisse envoyer un message de paix à son récif corallien préféré, via SMS ou TikTok. Parce que la diplomatie, c’est aussi dans la poche.
Le ministère de la Mer, toujours prompt à applaudir les idées innovantes, a déclaré :
« Cette initiative est un acte de courage scientifique et politique. Nous espérons que les océans répondront favorablement à nos appels. »
Une déclaration à prendre au sérieux, surtout si un jour une vague envoie un SMS de réponse.
Émile Grincheux met en garde : la diplomatie écologique a ses limites
Mais tout le monde ne partage pas cet optimisme naïf. Le sociologue Émile Grincheux, spécialiste des relations homme-nature, sonne l’alarme :
« Il faut se méfier de la marchandisation des écosystèmes. Si on commence à négocier avec les océans, bientôt ce sera au tour des forêts, puis des montagnes. Où s’arrêtera cette diplomatie écologique ? »
Il imagine déjà les sommets internationaux entre sapins, avec des négociations serrées sur la hauteur maximale des cimes ou la régulation des attaques de champignons.
Une course effrénée à l’innovation… avant le grand déferlement
L’appel à projets, qui ouvrira officiellement ses candidatures le 15 septembre 2025, a déjà suscité un vif engouement. Entre laboratoires de biotechnologie marine, start-ups spécialisées en intelligence artificielle et clubs de plongée innovants, la France se prépare à cette nouvelle bataille scientifique et diplomatique.
Pour certains, c’est le premier pas vers une cohabitation pacifique avec les océans. Pour d’autres, le prélude d’une nouvelle ère où la France devra signer un traité de paix avec Neptune lui-même.
En attendant, on murmure dans les couloirs de l’ANR que le budget de la défense pourrait bientôt inclure une section « négociateurs sous-marins »… parce qu’il semblerait que la mer soit bien décidée à défendre ses droits.
En résumé
L’ANR joue la montre, les scientifiques s’arment de drones et d’algues intelligentes, et les citoyens préparent leurs SMS de paix. Une chose est sûre : la mer ne se laissera pas faire sans un bon briefing.
Au final, cette initiative illustre à merveille l’humour – parfois involontaire – de notre époque : chercher à convaincre la nature imprévisible de respecter les règles humaines. Espérons simplement que, cette fois, la nature accepte de signer.
Pour en savoir plus :
« Quand la mer monte, mieux vaut avoir un bon avocat… ou un bon projet de recherche. »