Incroyable mais vrai : des chercheurs français inventent la machine à procrastiner pour révolutionner la productivité scientifique
Paris, 18 juillet 2025 – Alors que la planète s’épuise à chercher encore et toujours à optimiser la productivité, une équipe de chercheurs français de l’Université de la Paresse Scientifique (UPS) a décidé de retourner la table. Leur arme secrète ? ProcrastiBot, la toute première machine à procrastiner conçue spécialement pour les laboratoires. Oui, vous avez bien lu : une machine qui encourage à ne rien faire… mais scientifiquement.
« La procrastination n’est pas un fléau, mais un moteur d’inspiration », proclame le Professeur Gérard Flâneur, fervent adepte du “riens-faire utile” et coordinateur du projet. « ProcrastiBot mesure vos temps de pause, analyse vos rêveries et vous récompense avec des notifications drôles pour optimiser votre créativité informelle. »
ProcrastiBot : quand fainéantise rime avec innovation
Le dispositif, qui ressemble à un curieux mélange entre un thermostat, une machine à café et un coach sarcastique, est équipé de capteurs biométriques et d’une IA capable de détecter quand le chercheur quitte son écran pour s’adonner à des activités qualifiées jusqu’ici d’inutiles : rêvasser, discuter de tout sauf de science, ou même consulter ses notifications Instagram (urgent pour nourrir l’esprit critique, prétendent les chercheurs).
À chaque vague de procrastination validée, ProcrastiBot délivre un message d’encouragement, parfois teinté d’humour pince-sans-rire, du genre :
« Bravo, vous avez atteint 15 minutes de délassement bien mérité. Continuez, la science vous en sera reconnaissante… dans 10 ans. »
Controverse : la machine à paresse ou la révolution scientifique ?
Inutile de dire que cette innovation a déjà divisé la communauté scientifique. Le Syndicat des Chercheurs Sérieux (SCS) a lancé une grève symbolique en dénonçant un « gadget pour légitimer la paresse » et un « pas de plus vers la marchandisation de l’oisiveté ».
Sophie Rigolote, porte-parole du SCS, s’indigne :
« Plutôt que d’inventer des machines pour nous fliquer quand on rêve, on préférerait juste un bon vieux café et un peu de respect pour nos pauses traditionnelles. »
Mais du côté des partisans, on voit ProcrastiBot comme une bouffée d’air frais dans le carcan étouffant du chronométrage à outrance. Selon le sociologue du travail Émile Grincheux, cette invention est une métaphore de notre époque où chaque seconde de la vie est minutieusement optimisée :
« ProcrastiBot révèle la double contrainte de notre société : être performant tout en devant absolument… ne rien faire pour se ressourcer. »
Vers l’ère de la procrastination productive… officielle
Le gouvernement ne s’y est pas trompé et envisage déjà d’introduire ProcrastiBot dans plusieurs ministères à partir de septembre 2025, dans le cadre d’un vaste programme d’amélioration du bien-être au travail. L’objectif ? Transformer les pauses café en pauses scientifiquement validées, pour un « management bienveillant » à la française.
Le ministre de la Fonction publique, Marcel Molasson, a déclaré :
« Si nos fonctionnaires peuvent désormais procrastiner avec rigueur et méthode, nous pourrons enfin parler de productivité à la française, celle qui avance lentement mais sûrement. »
Une révolution lente et bien méritée
Dans ce nouveau monde où l’effort conscient se conjugue avec l’art subtil de la paresse encadrée, la science avance… parfois en trainant la patte, mais avec un style inimitable. ProcrastiBot, plus qu’une machine, est un manifeste : procrastiner, c’est aussi faire avancer la connaissance, mais à son rythme.
Le Professeur Flâneur conclut avec une sagesse non feinte :
« Finalement, procrastiner, c’est aussi faire avancer la science… lentement, mais sûrement. »
Pour en savoir plus :
Note à l’attention des chercheurs : ProcrastiBot ne remplace pas la rigueur scientifique traditionnelle, mais vous offre la licence officielle pour rêvasser sans culpabiliser. Une révolution à essayer… demain.