Incroyable mais vrai : un hypermarché Auchan d’Épinay-sur-Seine se transforme en E.Leclerc pour sauver la société française de la crise de l’identité commerciale

Incroyable mais vrai : un hypermarché Auchan d’Épinay-sur-Seine se transforme en E.Leclerc pour sauver la société française de la crise de l’identité commerciale

Épinay-sur-Seine, 17 juillet 2025 – Dans ce qui pourrait bien être considéré comme la révolution commerciale la plus déroutante et philosophiquement troublante de la décennie, un hypermarché Auchan d’Épinay-sur-Seine a été métamorphosé en magasin E.Leclerc. Une opération validée avec un enthousiasme mesuré par l’Autorité de la concurrence, et orchestrée par Monsieur Sébastien Macherey, patron éclairé de la SAS VITALDIS.

Façade du nouveau E.Leclerc à Épinay-sur-Seine, anciennement Auchan

Une transformation d’apparence… et rien d’autre

Les clients fidèles de longue date ont pu constater la spectaculaire métamorphose : nouvelle charte graphique, nouveaux logos, étiquettes flambant neuves et un jingle qui s'incruste inopinément dans la tête comme un tube de l'été 1997. Pourtant, derrière cette façade rutilante, rien n’a changé. Les produits sont les mêmes, les rayons n’ont pas bougé d’un centimètre, et le personnel, toujours aussi déconcerté, jongle entre ateliers de « reconversion identitaire » et tentatives d’adoption d’un nouveau slogan.

Madame Dupont, caissière depuis 15 ans, témoigne avec philosophie :

« Avant, quand quelqu’un disait ‘Auchan’, je savais quel café mettre en avant. Maintenant, on me demande de vendre du café Leclerc. Je ne sais plus si je vends du café ou une idée floue d’identité. »

Le client lambda, quant à lui, se retrouve face à un dilemme existentiel :

« J’ai mis trois minutes à comprendre que je n’étais pas dans le même magasin. Mais en fait, pour mes courses, ça change quoi ? »

Une crise identitaire au cœur de la grande distribution… et de la France

Cette opération, loin d'être un simple changement de nom, est perçue par des experts comme un symptôme d’une crise plus vaste, celle de la société française. Le maire d’Épinay-sur-Seine parle d’une « révolution silencieuse » qui bouleverse les habitudes locales, tandis que le sociologue Alphonse Marqueur y voit « le miroir déformant de notre époque, où même les supermarchés ne savent plus qui ils sont ».

« Si même nos supermarchés changent de peau sans changer d’âme, comment voulez-vous que notre société sache où elle va ? » interroge-t-il avec gravité.

L’économiste Jean-Pierre Troc souligne quant à lui la schizophrénie du marché français, où l’apparence prend le pas sur le fond :

« Le rebranding est devenu un substitut au changement réel, une sorte de costume neuf porté par un corps inchangé. Une quête désespérée d’identité dans un univers commercial saturé et uniformisé. »

Rayons inchangés, mais logos nouveaux : la schizophrénie visuelle du magasin

Les ateliers de « reconversion identitaire » : quand vendre devient un acte existentiel

Le personnel a dû passer par des séances intensives de coaching et d’ateliers pour adopter la nouvelle identité de l’enseigne. Ces ateliers, baptisés « réinventer son rôle dans un monde en mutation », comprenaient des exercices de méditation sur le sens du changement, des débats sur la signification profonde du mot « Leclerc » et des mises en situation où il fallait expliquer à un client pourquoi il faisait toujours les mêmes courses dans un magasin prétendument nouveau.

Jean-Marc, responsable de rayon, confesse :

« C’est un peu comme si on nous demandait de devenir des acteurs dans une pièce de théâtre sans script. On change le décor, mais pas la pièce. »

Une fuite en avant vers l’absurde ?

Dans la rédaction, on se prépare déjà à la prochaine étape de cette spirale identitaire vertigineuse : un Carrefour qui s’habillerait aux couleurs de Lidl, ou pourquoi pas un Intermarché qui adopterait l’étiquette Monoprix. Autant dire que le consommateur, déjà perdu, pourrait finir par errer dans un labyrinthe à rayons indistincts, à la recherche de repères disparus.

« Ce sera la fête de la confusion commerciale, où le marketing se transforme en art de la prestidigitation identitaire », prévoient nos experts en sarcasme appliqué.

Vision d’un futur absurde : un Carrefour aux couleurs de Lidl…

Conclusion : une Parisienne crise d’identité en pleine banlieue

Cette incroyable transformation d’un Auchan en E.Leclerc à Épinay-sur-Seine vaut bien plus qu’un simple fait divers commercial : elle cristallise, avec une ironie douce-amère, les angoisses identitaires d’une France qui cherche son visage dans le reflet troubles des enseignes qu’elle fréquente.

Comme le résume parfaitement le sociologue Alphonse Marqueur :

« Cette opération n’est pas qu’un simple changement de nom, c’est un symptôme d’une société en quête de repères, où le changement devient spectacle et la stabilité une illusion. »

Et pendant ce temps-là, les clients continuent d’acheter leurs yaourts sans savoir s’ils naviguent dans un Auchan nostalgique ou un E.Leclerc revanchard. Après tout, l’essentiel est peut-être ailleurs… ou nulle part.


Pour en savoir plus : Autorité de la concurrence – contrôle des concentrations en cours


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