Incroyable mais vrai : une médiathèque menacée de fermeture en Occitanie… parce qu'elle est trop fréquentée

Incroyable mais vrai : une médiathèque menacée de fermeture en Occitanie… parce qu'elle est trop fréquentée

Médiathèque en plein cœur d’un quartier populaire d’Occitanie, théâtre d’un paradoxe culturel inédit

Dans un quartier populaire d'Occitanie, une médiathèque jusque-là paisible est devenue la star locale… au point de risquer la fermeture. Motif avancé par la mairie : sa fréquentation jugée trop importante. Oui, vous avez bien lu. Trop de lecteurs, trop de curieux, trop de culture tue la culture, ou du moins l’administration locale.

Le paradoxe culturel qui dérange

Longtemps, la culture a été présentée comme une denrée rare, un luxe élitiste arrosé au champagne dans les salons dorés. Mais à Toulouse, près de la place du Coin-Tranquille, la médiathèque de quartier a bousculé ce cliché en attirant un public nombreux, diversifié, enthousiaste. Les livres volaient presque des rayons, et les animations affluaient comme les cigales en été.

Hélas, cette affluence devenue encombrante déclenche un malaise inattendu : plus il y a de visiteurs, moins on veut de visiteurs. Résultat ? Projet de fermeture pour "raisons budgétaires, de sécurité et de gestion des flux", apprend-on dans un communiqué officiel où l’on évoque même la mise en place d’un "quota d’accès" et d’horaires réservés à certains « publics autorisés ». On imagine déjà des cartes de fidélité culturelles avec code QR, ou pire, un système de réservation en ligne pour l’entrée à la bibliothèque, façon boîte de nuit parisienne.

File d’attente devant la médiathèque : trop de succès, trop de lecteurs, trop de joie ?

L’exaspération des défenseurs de la culture populaire

Face à ce projet, le quartier s’est mobilisé comme jamais. Une pétition circule, portée par habitants, artistes et militants, dénonçant cette "fermeture punitive" comme une atteinte à la cohésion sociale et à la prévention par la culture.

Jean-Baptiste Fainéant, sociologue urbain renommé (et accessoirement fervent lecteur de bandes dessinées à la médiathèque concernée), a résumé la situation avec une lucidité désarmante : « La culture devient un luxe encombrant, un facteur de dérangement pour les autorités. Quand elle rassemble trop, elle dérange. »

Le maire, contacté pour un commentaire, a préféré répondre par un silence pudique, ponctué de regards furtifs vers la pile de dossiers intitulés "Gestion des flux et stratégies anti-affluence".

Le ministère de la Culture prend officiellement position

Le ministère de la Culture, alerté par l’écho médiatique, suit l’affaire de près. Un porte-parole du ministère a déclaré :

« Il ne faut pas laisser à l'abandon ces lieux qui font vivre la culture et le lien social, surtout dans les quartiers fragiles. »

Pourtant, la réalité du terrain semble parfois en contradiction avec les belles paroles ministérielles. Le Dr Pierre Langue, spécialiste des politiques culturelles, souligne la nécessité d’une adaptation des politiques publiques :

« Ce cas met en lumière que la culture ne doit pas se limiter à un slogan, mais devenir une réalité vécue par tous, sans exclusion ni contrôle excessif. »

Quand la démocratisation culturelle frôle le paradoxe administratif

En résumé, cette médiathèque, qui aurait dû être célébrée comme un modèle de réussite démocratique, est aujourd’hui menacée pour avoir… trop bien rempli sa mission. Une ironie sans pareille dans un pays qui proclame haut et fort la "culture pour tous" mais s'effarouche dès qu'elle déborde.

Salle de lecture pleine à craquer : un succès qui fait peur

On imagine la future campagne municipale : « Votez pour moins de culture, pour plus de tranquillité ! » ou encore « La culture, oui, mais pas trop ! »

Le quartier, lui, s’organise. Des ateliers de résistance culturelle sont proposés, avec lectures publiques, slam dans les escaliers et projections de films dans les halls d’immeubles. Une médiathèque sauvage, libre, qui défie les quotas, et les logiques comptables.

Mobilisation populaire pour sauver la médiathèque : la culture ne se compte pas en visiteurs !


Conclusion : Quand la médiathèque devient trop populaire, elle dérange. Quand la culture rassemble, elle inquiète. La France, championne de la démocratisation culturelle sur papier, pourrait bien devenir championne de la gestion paradoxale dans la réalité. Un beau sujet d’étude pour les futurs sociologues, et surtout un défi majeur pour nos institutions.

Après tout, il ne faudrait pas que trop de culture tue la culture… ou du moins, que trop de lecteurs tuent la médiathèque.


Sources : France 3 Occitanie