Incroyable mais vrai : une commune française instaure la taxe sur les sourires pour financer les services publics

Incroyable mais vrai : Saint-Sourire-sur-Mer instaure la taxe sur les sourires pour financer les services publics

Sourires taxés par drone dans les rues de Provence

Dans un monde où la crise financière ronge même les plus petites communes, Saint-Sourire-sur-Mer, charmant village provençal niché entre oliviers et calanques, a décidé de ne plus se contenter des traditionnels impôts et taxes. Non, ici, on innove. Exit la taxe d’habitation, la taxe foncière, ou même la désormais célèbre « taxe sur le bruit des cigales » : bienvenue à la taxe sur les sourires.

Quand la joie devient un produit d’impôt

C’est sous l’impulsion de M. Marcel Rictus, maire à la poignée de main ferme mais au sourire mesuré, que cette initiative originale a vu le jour. Dans un communiqué officiel, il déclarait :

« Notre objectif est simple : valoriser la bonne humeur locale tout en finançant les services publics essentiels. Quoi de mieux que de taxer ce qui rend la vie plus douce, pour la rendre aussi plus viable ? »

Le dispositif repose sur un système technologique dernier cri : des caméras municipales, disséminées dans les places publiques, rues commerçantes et parcs, couplées à une intelligence artificielle capable de détecter et compter les sourires, même les plus légers. Chaque habitant dispose d’un quota annuel de 500 sourires gratuits (soit environ 1.4 sourire par jour, histoire de ne pas trop brusquer). Au-delà, chaque sourire excédentaire sera facturé... 2 euros pièce.

Caméra surveillant les sourires place du village

La fiscalité affective : une révolution bureaucratique

Le professeur Émile Grincheux, sociologue fiscaliste renommé, ne cache pas son admiration teintée d’inquiétude :

« Cette taxe est un chef-d’œuvre d’absurdité bureaucratique. Elle illustre cette tendance française à monétiser l’intangible, jusqu’à l’émotion humaine. Le sourire devient ainsi un actif fiscal, un flux de revenus pour la commune, mais aussi un marqueur social à risque. »

Les premières statistiques montrent que depuis l’instauration de la taxe, les sourires enregistrés ont chuté de 37 %. Les habitants, entre scepticisme et pragmatisme, ont adopté diverses stratégies pour ne pas exploser leur facture :

  • Certains arborent des sourires forcés, minutés, pour rentabiliser leur quota.
  • D’autres, membres du syndicat local des Grincheux, ont lancé une grève du sourire, promettant un automne morose et un hiver glacial, au propre comme au figuré.
  • Les commerçants ont installé des panneaux « Souriez, vous payez ! » pour rappeler à la vigilance fiscale.

Grincheux en grève du sourire dans les rues

Entre rires crispés et débats enflammés

Le conseil municipal a tenu une réunion extraordinaire où les voix se sont élevées — sourires en berne — pour discuter de cette « innovation sociale ». Mme Simone Boudeur, commerçante locale, s'est insurgée :

« C’est une infantilisation fiscale ! On en est là ? On va bientôt payer pour respirer de l’air frais ou pour cligner des yeux ? »

À l’inverse, M. Bernard Cliquet, président de l’association locale des Optimistes, s’efforce de voir le bon côté :

« Cela nous pousse à cultiver nos sourires, à en faire un capital à gérer, un peu comme nos économies. Après tout, gérer son bonheur, c’est aussi une forme de responsabilité citoyenne, non ? »

Et après Saint-Sourire-sur-Mer ?

Si le succès — ou l’échec — de cette taxe est encore à confirmer, plusieurs communes de la région et même au-delà lorgnent déjà sur la fiscalité émotionnelle. Selon des sources non officielles, la mairie de Nice envisagerait la mise en place d’une taxe sur les rires et éclats de joie, tandis que Marseille pencherait pour une contribution sur les coups de cœur, détectés via analyse de données sentimentales sur les réseaux sociaux.

Département finances de Saint-Sourire-sur-Mer, sourires sous contrôle

Un sourire, ça se paie désormais

En attendant, Saint-Sourire-sur-Mer est devenue la première commune française à expérimenter la fiscalité émotionnelle, ouvrant la voie à une nouvelle ère où le ressenti et l’expression humaine deviennent des leviers économiques et fiscaux. Une révolution douce, drôle et terriblement inquiétante.

Comme le résume ironiquement le maire Rictus :

« Il faut bien que la joie paie ses factures, surtout quand les impôts traditionnels ne suffisent plus. Alors, souriez, mais pas trop, et surtout, payez ! »


Sources et références :


Article satirique – Toute ressemblance avec des faits réels serait une coïncidence… souriante.