Incroyable mais vrai : un géant français s’installe en Suède pour apprendre à innover… parce qu’en France, c’est trop facile
# Incroyable mais vrai : un géant français s’installe en Suède pour apprendre à innover… parce qu’en France, c’est trop facile

![Vue panoramique de Kista Science City, futur laboratoire français d’innovation](https://picsum.photos/seed/785/800/400)

**Paris, 16 juillet 2025** – C’est l’événement technologique de l’été, et sans doute celui qui fera couler autant d’encre que le dernier épisode de *Plus belle la vie* : Thales, le colosse français de la tech, a décidé de quitter son confort parisien pour s’installer… en Suède. Oui, vous avez bien lu. Dans un geste que beaucoup qualifieront de courageux, d’autres d’incompréhensible (voire de légèrement humiliant), le mastodonte tricolore jette l’ancre à Kista Science City, le berceau suédois des start-ups innovantes.

« Il faut savoir sortir de sa zone de confort », justifie un porte-parole visiblement soulagé, un brin gêné aussi. « Ici, à Kista, on respire l’innovation à chaque coin de rue. En France, c’est un peu comme si on apprenait à nager dans une piscine pleine d’huile d’olive ». Une confession surprenante, mais qui fait l’effet d’un pavé dans la mare de la confiance nationale.

---

## Kista, la Silicon Valley nordique où Thales veut prendre des cours

![Bâtiment moderne accueillant les start-ups de Kista](https://picsum.photos/seed/648/800/400)

Pourquoi donc s’exiler dans cette contrée scandinave où le soleil ose à peine pointer son nez en hiver ? La réponse est limpide : Kista Science City, ce n’est pas seulement le royaume d’Ericsson et d’une myriade de PME tech, c’est surtout un écosystème où l’échec est une philosophie et l’agilité une religion.

« C’est un peu comme si un chef français allait apprendre à faire des croissants en Autriche », ironise le sociologue de l’innovation, Professeur Lucien Vague. « Cela en dit long sur notre capacité à croire en nos propres talents. » Et pourtant, malgré ses 4 milliards d’euros annuels injectés en R&D, Thales avoue regarder ailleurs pour « muscler » son innovation.

---

## Quand investir en France devient trop simple pour être vrai

« Pourquoi se contenter de réussir quand on peut tenter l’impossible à l’étranger ? », s’interroge ironiquement un syndicaliste parisien. « Au moins là-bas, ils n’ont pas encore inventé la réunionite aiguë à répétition, ni l’art subtile du café interminable. » 

C’est donc l’aventure, avec ses promesses de co-innovation, de tests grandeur nature en cybersécurité, intelligence artificielle et informatique quantique, trois domaines où la France se traîne un peu la patte. En misant sur Kista, Thales espère se réinventer, croiser la robustesse industrielle hexagonale avec la souplesse nordique.

Un pari risqué, car comme le rappelle un conseiller ministériel : « C’est une démarche stratégique qui peut renforcer notre position européenne… ou au moins nous offrir une excuse politiquement correcte pour expliquer que la vraie créativité ne pousse pas sous nos chênes centenaires. »

---

## La France regarde ailleurs pour mieux critiquer

![Vue d'ensemble de Stockholm, nouvelle maison d’innovation pour Thales](https://picsum.photos/seed/72/800/400)

À Paris, les débats font rage. Certains voient en cette expatriation un aveu tacite d’échec, une fuite en avant à coup de billets suédois, quand d’autres applaudissent à l’audace d’aller chercher la lumière là où elle brille, même si c’est chez les Vikings. 

Le gouvernement, quant à lui, joue l’équilibriste : « Nous continuons à soutenir nos start-ups et centres de recherche », assure-t-il, tout en envoyant un message clair à Thales : « N’oubliez pas de nous envoyer une carte postale. »

---

## Vers une nouvelle forme d’innovation : l’exil créatif ?

Cette aventure suédoise pourrait bien inaugurer un nouveau modèle d’innovation à la française : ne plus attendre que la magie opère à la maison, mais aller la chercher à l’étranger. Une sorte de « tourisme industriel » où l’on s’imprègne des bonnes pratiques avant de revenir, peut-être, les appliquer… ou pas.

Un analyste conclut avec malice : « Si Thales apprend à innover en Suède, peut-être qu’un jour, la France ira apprendre à faire du fromage en Italie. Ou mieux, à faire la queue sans râler en Allemagne. »

---

![Hall d’entrée futuriste de la nouvelle antenne suédoise de Thales](https://picsum.photos/seed/903/800/400)

---

### En résumé

- **Thales**, géant français, s’installe à Kista, Suède, pour booster son innovation
- Objectif : profiter de l’écosystème nordique dynamique et agile
- Enjeu : cybersécurité, intelligence artificielle, informatique quantique
- Réactions contrastées en France : entre fierté, ironie et remise en question
- Question sous-jacente : la France a-t-elle encore confiance en sa capacité à innover ?

---

### Sources

- [Ce géant français des nouvelles technologies prend une décision lourde de sens : attaquer le marché des start-ups en Suède pour booster son innovation](https://media24.fr/2025/07/15/ce-geant-francais-prend-une-decision-lourde-de-sens-attaquer-le-marche-des-start-ups-suedois-pour-muscler-sa-rd-dans-le-secteur-numerique/)

---

**Moralité** : l’innovation, c’est comme la météo en Suède — toujours mieux ailleurs, surtout quand on n’a pas vraiment envie de changer chez soi.