
Incroyable mais vrai : François Bayrou prépare la suppression de deux jours fériés pour renflouer les caisses de l’État
Par un reporter épuisé mais dévoué à la cause nationale
Imaginez la scène : un matin d’été 2025, le Premier ministre François Bayrou, visage impassible, annonce la mesure qui fera date — ou du moins fera rouspéter un peu plus la population : la suppression de deux jours fériés désormais travaillés, mais payés comme avant. Oui, vous avez bien lu. Deux jours où vous vous lèverez à l'heure du boulot, avec le même salaire, mais sans la douce illusion d’un jour de repos. Une idée révolutionnaire, un peu comme remplacer le café du matin par un shot de pure efficacité budgétaire.
Le plan Bayrou : travailler plus, pour renflouer l’État
Lancé fièrement lors d’une conférence de presse soigneusement scénarisée, le plan de François Bayrou s’inspire de la fameuse journée de solidarité du lundi de Pentecôte, ce lundi devenu symbole national du « boss, je travaille pour toi, même un jour férié ». Cette fois-ci, c’est la double dose : deux jours fériés à la poubelle, pardon, deux jours fériés transformés en journées productives.
Le gouvernement promet, chiffres à l’appui (et graphiques colorés pour mieux endormir l’auditoire), que ces deux journées supplémentaires rapporteront plus de 4 milliards d’euros. De quoi faire rêver les amateurs de redressement rapide, même si le montant précis de la "contribution des entreprises" reste, disons, un secret bien gardé.
En clair : les salariés ne verront pas leur salaire bouger (ouf !), mais ils travailleront deux jours de plus. Le tout pour que les entreprises versent à l’État un pactole à définir, qui permettra de juguler la dette abyssale et d’éviter l’appel au secours à l’Eurovision des finances publiques.
La controverse : entre sacrilège et « moment de courage »
Naturellement, la nouvelle ne passe pas comme un café serré un lundi matin. Syndicats, partis d’opposition à gauche comme à droite, n’ont pas tardé à brandir la menace d’une motion de censure contre ce qu’ils appellent « une déclaration de guerre aux jours de repos ». La CGT parle même d’« attaque frontale au temps libre », tandis que la droite dénonce un « contresens social digne d’un mauvais remake ».
À l’inverse, la macronie, fidèle à elle-même, salue ce tour de force budgétaire comme un « moment de courage politique », applaudissant la volonté « farouche » de Bayrou de sauver la France par l’austérité douce.
Le sociologue Jean-Baptiste Fainéant, interrogé entre deux siestes forcées, confie que cette mesure risque surtout d’accentuer le sentiment d’asphyxie des salariés, déjà épuisés par la précarité et la perte progressive de tout ce qui ressemble à un loisir.
Effets secondaires et perspectives : la France, nation travailleuse, mais à quel prix?
Le gouvernement, optimiste, croit fermement que ces deux journées supplémentaires de labeur rapporteront gros. Plus d’heures travaillées, plus de production, plus de TVA, on vous le dit. Le cercle vertueux du travail, en somme.
Mais dans les coulisses, experts comme Olivier Redoulès de Rexecode tempèrent l’enthousiasme : « Le budget est crédible, mais il faudra le faire atterrir politiquement », glisse-t-il avec ce sourire qui en dit long sur les nuits blanches à venir.
À l’approche des élections municipales de 2026, l’exécutif a donc la lourde tâche de convaincre Français et partenaires sociaux. À défaut, gare à la colère populaire qui pourrait transformer les rues en gigantesques manifestations... de travailleurs fatigués.
En résumé :
Avant | Après la réforme Bayrou |
---|---|
11 jours fériés payés non travaillés | 9 jours fériés payés non travaillés + 2 jours payés travaillés |
Repos sacré | Repos en option (vendu séparément) |
Rêve de grasse matinée | Réveil à l’heure du bureau, même le jeudi de l’Ascension |
4 milliards de trous dans le budget | 4 milliards d’euros en plus pour remplir les caisses |
Citation officielle
« La Nation travaillera plus pour que l’État puisse mieux investir », a déclaré un proche conseiller de François Bayrou, après une longue hésitation sur la formulation pour éviter le mot « sacrifice » et le terme « ponction ».
Pour conclure
Au pays des droits acquis et des pauses café sacrées, le Premier ministre Bayrou joue donc la carte du pragmatisme budgétaire sans concession : un jour férié supprimé, c’est un salarié qui perd un jour de sieste, mais un État qui respire un peu mieux. Reste à voir si la France, championne du monde du râle en tout genre, acceptera ce nouveau diktat du calendrier… ou si les prochains jours fériés seront remplacés par des journées « télétravail rémunéré en heures sup »— sans heures sup, bien sûr.
Sources et références
- BFMTV - Suppression des jours fériés et finances publiques
- Libération - Budget 2026 : opposition et soutien
- Le Point - Analyse d’Olivier Redoulès
Note de l’auteur : si vous cherchez votre prochain jour férié, il est peut-être temps de demander un nouvel agenda au Père Noël… ou au Premier ministre.