Incroyable mais vrai : un village occitan menace de fermer sa médiathèque pour cause de trop grande fréquentation culturelle
Dans le chaud quartier occitanier de Saint-Je-ne-sais-plus-quoi, où les rumeurs vont plus vite que le réseau internet, la médiathèque locale est devenue l’objet d’une polémique aussi inattendue qu’un festival de pétanque en plein marathon. En effet, ce haut lieu du savoir, de la lecture et de la tranquillité (temporaire) menace de fermer ses portes, non pas faute d’intérêt, mais… parce qu’elle a trop de succès.
Bienvenue dans l’ère où la culture dérange parce qu’elle réussit trop bien.
Une fréquentation explosive : un mal aux yeux des autorités
Dans ce quartier sensible, marqué par une histoire mouvementée et des trafics plus secrets qu’un épisode d’espionnage à la française, la médiathèque a vu sa fréquentation exploser ces derniers mois. Entre adolescents cherchant un refuge loin des drones de la police, retraités avides de romans policiers, et jeunes parents rêvant d’un peu de silence, le bâtiment croule sous l’afflux.
Mais à la mairie, on tire la sonnette d’alarme. Trop de monde, ça fait désordre. Trop de livres ouverts, trop de discussions, trop de rencontres. Le maire, M. Prudhomme-de-la-Petite-Gare, confie en privé :
« On ne s’attendait pas à ce que la culture fasse un tel effet d’attraction. C’est un vrai problème de gérer un tel succès, surtout quand on a l’habitude de compter sur le calme des lieux abandonnés. »
L’idée désormais sur la table ? Fermer la médiathèque — ce « dernier bastion culturel » — avec une argumentation bétonnée en raisons budgétaires, de sécurité, et surtout, de… trop grande fréquentation.
Quand la culture devient un luxe encombrant
Pour les habitants et usagers, cette fermeture serait une catastrophe. « La médiathèque, c’est notre oasis », confie fatigué mais déterminé un habitué, Hervé « le bibliophile » Durand. Pour lui, « c’est un lieu d’évasion, d’apprentissage, et surtout de cohésion sociale ». Une opinion partagée par des milliers de signataires d’une pétition locale qui a surpris jusqu’à ses initiateurs par son ampleur — et son audience dans des milieux inattendus, parfois même hors des frontières du quartier.
Mais visiblement, trop de culture fait peur. Selon le sociologue urbain fictif, Jean-Baptiste Fainéant, qui a participé à une table ronde sur le sujet :
« C’est sidérant. On dirait que la culture est devenue un luxe trop encombrant. À force d’attirer du monde, elle empêche la tranquillité administrative. Peut-être faudrait-il instaurer un quota de fréquentation pour ne pas déranger la quiétude des autorités. »
Le maire n’a pas tardé à réagir, proposant une mesure révolutionnaire : des quotas d’entrée et des horaires réservés aux « publics autorisés ». En clair, une médiathèque VIP, où seuls ceux ayant la bonne carte sociale, le bon code postal, ou un certificat de non-indigence culturelle pourront franchir la porte.
La gestion culturelle à la française : un paradoxe en direct live
Cette décision absurde illustre crûment le paradoxe français : on aime afficher le slogan « la culture pour tous », mais quand cette promesse se réalise concrètement, on panique. Le succès de la médiathèque, loin d’être une victoire, devient un problème social et politique.
Dans un communiqué officiel, la mairie déclare doctement :
« Nous devons veiller à l’équilibre entre sécurité, budget et offre culturelle. Une fréquentation trop élevée peut engendrer des risques que nous ne pouvons ignorer. »
Autrement dit, mieux vaut une médiathèque vide, silencieuse et gérable, qu’un lieu qui bouscule l’ordre établi par sa simple existence.
Une fermeture qui fait réfléchir
Cette histoire n’est pas qu’un fait divers local, mais un miroir grossissant d’une société où la culture, ce rempart contre la marginalisation, est parfois perçue comme une perturbation indésirable. Faut-il donc vraiment limiter la culture pour préserver la tranquillité des pouvoirs ?
La question reste ouverte, mais une chose est sûre : dans ce village occitan, la médiathèque est devenue le terrain d’un combat symbolique, où se négocie la place de la culture dans les quartiers populaires.
Pour en savoir plus sur cette affaire abracadabrante, consultez l’article original de France 3 Occitanie :
https://france3-regions.franceinfo.fr/culture?r=occitanie
Et si, finalement, la seule lecture tolérée dans certains quartiers était celle des bulletins municipaux ?