Incroyable mais vrai : le CNRS ouvre 47 postes de professeurs juniors avec package d’entrée pour créer la nouvelle génération de stars scientifiques françaises

Incroyable mais vrai : le CNRS ouvre 47 postes de professeurs juniors avec package d’entrée pour créer la nouvelle génération de stars scientifiques françaises

Jeunes chercheurs en pleine réflexion, ou en train d’attendre impatiemment leur package d’entrée

Paris, 14 juillet 2025 – Le CNRS vient de révolutionner le recrutement scientifique à la française. Dans une opération digne d’une start-up de la Silicon Valley, le prestigieux établissement a annoncé l’ouverture de 47 postes de professeurs juniors, chacun accompagné d’un package d’entrée aussi attractif qu’un coffret cadeau de luxe… enfin, sur le papier.

« Nous voulons créer une nouvelle génération de stars scientifiques françaises », déclare fièrement le professeur Éloïse Verdure, responsable du recrutement. « Avec ce package, on promet un soutien financier, un accompagnement personnalisé, et surtout la promesse d’une carrière stable… enfin, si vous survivez à la course à l’excellence. »

Vous pensiez que la recherche française était un havre de sérénité intellectuelle ? Détrompez-vous. Ici, c’est plutôt Koh-Lanta version microscopique, avec des candidats déchaînés, des jurys impitoyables, et une épreuve finale où seuls les meilleurs deviendront directeurs de recherche titulaires.


Le package d’entrée : mieux qu’un iPhone, presque un CDI

Un bureau de jeune chercheur, entre piles de papiers et tasse de café, symbole de la future star scientifique

Le fameux package promet monts et merveilles :

  • Un contrat à durée déterminée de 3 à 6 ans (selon vos performances et votre capacité à survivre au marathon bureaucratique)
  • Un environnement financier dédié (traduction : un mini-budget qui vous permettra de payer vos cafés et peut-être une imprimante)
  • Des activités d’enseignement dans un établissement supérieur (parce qu’on ne fait pas que chercher, il faut aussi apprendre aux étudiants comment devenir stressés comme vous)
  • Et, cerise sur le gâteau, la possibilité d’accéder, après évaluation rigoureuse (comprenez : un tribunal d’experts armés de formulaires et de critères obscurs), à un poste de directeur de recherche titulaire.

Un vrai contrat en or, ou presque. Comme le souligne le sociologue Jean-Baptiste Feuillage, spécialiste des carrières académiques :

« Cette initiative traduit une volonté de professionnalisation et de compétition exacerbée. Mais attention, c’est aussi une machine à pression et à inégalités. Ceux qui ne seront pas retenus risquent de rejoindre le club très fermé des chercheurs précaires. »


Entre marathon et sprint : la course à la science made in France

Les candidats au package d’entrée prêts à sprinter, ou à courir le marathon de l’administration scientifique

Dans un contexte international où la fuite des cerveaux est aussi rapide qu’un download sur fibre optique, le CNRS a décidé de jouer la carte de la séduction ultra-ciblée. L’opération s’inscrit dans la ligne directrice ambitieuse de France 2030 : faire de la France une superpuissance scientifique.

Mais comme le rappelle la professeure Hortense Piquet, éthicienne renommée et vigilante :

« Offrir un package alléchant, c’est bien. Mais si les conditions de travail restent ce qu’elles sont, entre paperasserie kafkaïenne et manque de reconnaissance réelle, la déprime guette. Les jeunes chercheurs doivent pouvoir respirer, pas seulement courir après la titularisation. »

Un équilibre fragile donc, entre exigence d’excellence et respect de la santé mentale. Les 47 chanceux sélectionnés s’apprêtent à plonger dans une aventure où, comme le souligne un candidat ironique,

« La science est un marathon, pas un sprint, mais avec ce package, on espère que la ligne d’arrivée sera plus proche… ou au moins visible à l’horizon. »


Analyse : la starification scientifique, une tendance qui fait débat

Le CNRS mise tout sur la starification de ses jeunes chercheurs, concept qui n’a rien à envier aux paillettes du showbiz. L’idée : créer des profils à la renommée internationale, capables de décrocher financements, invitations prestigieuses et pourquoi pas, trophées en or (scientifique, bien sûr).

Mais derrière ce glamour apparent, se cache une réalité parfois moins reluisante. Selon plusieurs voix critiques au sein de la communauté scientifique, cette nouvelle génération de stars pourrait renforcer les inégalités, exacerber la compétition interne et laisser sur le carreau les nombreux chercheurs qui ne rentrent pas dans ce moule ultra-sélectif.

« La recherche, ce n’est pas seulement briller sous les projecteurs », rappelle un vieux maître de conférence, « c’est aussi le travail de fond, la patience, la transmission, des choses qu’un package ne saura jamais acheter. »


Vers un futur radieux… à condition de suivre le rythme

Cérémonie de remise des packages d’entrée, ambiance feutrée et tension palpable

En attendant, le CNRS parie sur ce dispositif pour renouveler ses rangs et maintenir la France dans la course à la science mondiale. La promesse d’une carrière stable, la perspective d’un poste de directeur de recherche et le soutien financier, même modeste, sont autant d’arguments séduisants pour attirer les futurs prodiges.

Reste à voir si cette nouvelle génération de professeurs juniors survivra à la pression, aux comités d’évaluation, et à la jungle administrative. Certains experts suggèrent déjà l’introduction d’un coach de survie scientifique dans le package, histoire de mieux accompagner ces futurs champions.

Après tout, comme le dit avec un sourire un jeune chercheur fraîchement recruté :

« Avec ce package, on nous vend du rêve. Maintenant, faut juste qu’on sache si c’est un rêve lucide ou un cauchemar éveillé. »


Sources et références :

Le Gorafi Scientifique – Où la satire rencontre la réalité scientifique, parfois plus absurde que la fiction.


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