Société Générale lance un concours national de blanchiment… de café pour redorer son image en pleine tourmente judiciaire

Paris, 13 juillet 2025 – Alors que la Société Générale traverse une tempête judiciaire sans précédent, accusée de blanchiment présumé de fraude fiscale, la banque française innove dans sa stratégie de communication en lançant un concours national de recettes de café « blanchies ». La créativité marketing n’a décidément pas de limites quand il s’agit d’éteindre les feux médiatiques.

Quand blanchir le café devient un art… et une diversion

Depuis janvier 2024, le Parquet national financier (PNF) mène une enquête minutieuse sur la Société Générale, soupçonnée d’avoir organisé des montages fiscaux complexes, notamment avec le géant Lactalis, via ses filiales au Luxembourg et ailleurs. Les perquisitions à La Défense ont fait trembler les murs de la banque, tandis que le cours de l’action s’effondrait brutalement, enregistrant la plus forte baisse du CAC 40 de l’année le 10 juillet 2025.

Dans ce contexte électrique, et à défaut de pouvoir blanchir ses comptes, la Société Générale a choisi de blanchir… le café. Le concours « Café Pur » invite désormais le grand public à soumettre ses meilleures recettes de cafés « blanchis » : de la simple touche de lait au nuage de mousse plus crémeux que les promesses d’un banquier en réunion, tout est permis. L’objectif ? Transformer l’amertume judiciaire en douceur lactée, et surtout détourner l’attention.

Le jury, composé de baristas étoilés et d’anciens banquiers (probablement recyclés en experts caféinés), évalue avec sévérité mais bienveillance les mélanges les plus inventifs. Le professeur Jean-Michel Latte, expert en communication financière, salue cette initiative comme un « coup de maître en matière de diversion » et souligne avec malice que « quand on ne peut pas blanchir l’argent, autant blanchir le café. »

Une formation marketing pour arroser l’image

Pour accompagner cette campagne aussi fraîche qu’un cortado bien tiré, la Société Générale a en parallèle déployé un stage interne d’animateur marketing, centré sur la bienveillance, la communication positive et la transition écologique. Objectif affiché : fédérer les collaborateurs autour d’une image plus « verte » et plus douce – comme une mousse de lait veloutée – en rupture totale avec les affaires judiciaires qui assombrissent le tableau.

Ce stage, dont le descriptif évoque des séances de méditation et des ateliers autour du « storytelling vertueux », entend aussi faire comprendre aux employés que le véritable blanchiment, c’est celui de leur esprit. D’après plusieurs insiders, les participants ressortiraient « apaisés, presque prêts à aimer leur banque », ce qui, dans ce climat, tient du miracle.

Réactions : entre applaudissements polis et scepticisme amer

Si certains médias spécialisés saluent l’audace et l’originalité de ces initiatives, d’autres experts et analystes financiers demeurent plus circonspects. Le professeur Latte avertit que cette communication « bienveillante » ressemble davantage à un « tour de passe-passe » dont l’objectif est de masquer la gravité réelle de la crise.

Du côté des marchés, la réaction est en demi-teinte : la « mousse » caféinée n’a pas suffi à faire remonter le cours de l’action, qui continue de tanguer plus vigoureusement qu’un espresso mal dosé. Les investisseurs réclament des garanties plus solides qu’un cappuccino bien monté.

En conclusion : café latte ou café noir ?

À l’heure où la Société Générale tente désespérément de faire oublier les accusations de blanchiment fiscal par une avalanche de mousse lactée et de stages « bienveillance et écologie », la question reste entière : cette stratégie de communication décalée suffit-elle à faire passer la pilule amère ?

Si le café « blanchiment » séduit les papilles, il peine à rassurer les marchés et à convaincre l’opinion publique. Mais comme le dit un cadre de la banque, sous couvert d’anonymat : « Tant qu’il y a du café, il y a de l’espoir. Et puis, au pire, on pourra toujours se reconvertir en torréfacteurs. »

Alors, pour la Société Générale, la recette du succès tient-elle dans un latte art parfait, ou dans un filtre judiciaire plus efficace ? L’avenir nous le dira, en attendant, les Français peuvent s’essayer au « Café Pur »… et goûter à cette douce ironie qui fait souvent le sel – ou le sucre – de la vie bancaire.

Sources

• Perquisitions Société Générale - Boursorama
• Fin des perquisitions - Boursorama
• Chute historique du CAC 40 - Boursorama
• Stage animateur marketing - Société Générale Careers

Article satirique inspiré des faits réels, pour un éclairage mordant et décalé sur la communication bancaire.