
Budget 2026 : François Bayrou prépare un plan d’économies de 40 milliards d’euros — La France invente l’austérité joyeuse
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Paris, le 12 juillet 2025 – Alors que le budget 2025 a été adopté dans une ambiance digne d’un marathon d’obstacles parlementaires — avec des oppositions aussi solides que les réserves de fromage dans une cave à Comté —, le gouvernement français s’apprête déjà à remettre ça. François Bayrou, ministre chargé des Comptes publics, s’est vu confier la délicate mission de préparer le projet de loi de finances 2026 avec un objectif clair : économiser 40 milliards d’euros.
Une année blanche… pour les finances, pas pour l’enthousiasme
Dans le jargon technocratique, on appelle ça une « année blanche » : gel des dépenses publiques au niveau de 2025. En résumé, pas question d’augmenter les allocations familiales, de renforcer les moyens des hôpitaux, ni de financer de nouvelles écoles. Le pays va faire une pause… financière, histoire de permettre aux comptes publics de ne pas prendre un coup de chaud supplémentaire.
« C’est une stratégie ambitieuse », commente Jean-François Husson, rapporteur général de la commission des finances du Sénat. « On a réussi à stabiliser les dépenses publiques, ce qui est déjà une performance, puisque les Français auront l’impression que rien ne change. »
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Ce gel s’accompagnera de hausses d’impôts dites « ciblées », un terme élégant pour désigner ce que tout le monde sent venir : plus de taxes sur la consommation, sur certains services et, pourquoi pas, une nouvelle taxe surprise, histoire de ne pas perdre l’effet de surprise.
La dette, ce monstre sous le lit budgétaire
Malgré cette volonté de rigueur, le premier président de la Cour des comptes a tenu à tempérer l’enthousiasme gouvernemental. Il rappelle que la dette continue son petit bonhomme de chemin, avec un coût des intérêts qui pourrait bien — rendez-vous compte — devenir le premier poste budgétaire, devant l’éducation nationale.
Imaginez un instant : plus d’argent consacré aux professeurs, aux écoles et aux universités qu’aux intérêts des banques. « Ce serait un vrai bouleversement », ironise un haut fonctionnaire qui préfère garder l’anonymat, par peur des conséquences fiscales.
Matignon en état de siège… ou presque
Au sein de Matignon, c’est le branle-bas de combat. François Bayrou et ses ministres se sont réunis en huis clos pour peaufiner ce menu d’économies qui risque bien d’être aussi appétissant qu’un plat de choux de Bruxelles au quinoa bio.
Le Premier ministre, conscient que chaque euro économisé peut provoquer un soulèvement — certes pacifique, mais bruyant — à l’Assemblée nationale, joue sa carte sur l’« unité nationale » et l’« effort partagé ». À défaut d’enthousiasme, il compte sur la résignation.
L’impact social ? On en parle… un peu
Les syndicats, associations et experts économiques s’inquiètent déjà. « Réduire les dépenses, c’est risquer d’aggraver les inégalités », prévient un économiste dont le nom est aussi connu que les taux d’imposition qui vont grimper.
Toutefois, le gouvernement reste confiant. « Il faut parfois savoir serrer la ceinture pour mieux la desserrer demain », explique un conseiller ministériel. Une métaphore culinaire qui pourrait bientôt s’appliquer aux Français, qui risquent fort de voir leur portefeuille s’alléger avant que leur appétit fiscal ne soit rassasié.
Vers un 14 juillet… économique et populaire ?
Le plan d’économies doit être dévoilé officiellement autour du 14 juillet. Une date symbolique, qui cette année pourrait bien marquer non pas la fête de la Fédération, mais celle des comptes serrés.
En tout cas, François Bayrou, fidèle à sa réputation d’homme de dossiers, semble prêt à endosser le rôle d’austéritaire joyeux. Parce qu’en France, comme dans toute bonne démocratie, il faut savoir conjuguer rigueur budgétaire et bonne humeur… même quand l’un ne va pas sans l’autre.
En résumé
Éléments clés | Ce qu’il faut en penser (ou pas) |
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40 milliards d’euros d’économies en vue | L’équivalent du budget annuel de plusieurs régions françaises |
Année blanche : gel des dépenses | Oui, c’est comme si on appuyait sur pause, mais sans télécommande |
Hausses d’impôts ciblées | Ciblées ailleurs que dans la poche des milliardaires… espérons |
Dette et intérêts prioritaires sur l’éducation | Le futur porte bien son nom d’« austérité » |
Réunion à Matignon et consensus politique | Consensus entre ceux qui doivent faire et ceux qui devront subir |
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Sources :
Bonus satirique : À quand la prochaine « année double blanche », où non seulement les dépenses seront gelées, mais où l’on gèlera aussi la hausse des impôts ? Rêvons un peu, car dans ce plan 2026, la magie de la rigueur budgétaire ne s’arrête jamais !
Article signé : Le Comptable Masqué, journaliste engagé en douce contre les excès de la dépense publique et les illusions fiscales.