Le Kremlin a fait de la France sa cible prioritaire : le chef d’état-major des armées tire la sonnette d’alarme… mais pas trop fort, faut pas inquiéter
Paris, 11 juillet 2025 — Dans un événement rarissime (vous avez dit exceptionnel ?), Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées françaises, a secoué la République en déclarant que la Russie avait fait de la France « une de ses cibles prioritaires ». Oui, vous avez bien lu : pendant que certains s’occupent à débattre de la réforme de l’audiovisuel public ou à planifier les fêtes du 14 juillet, un général s’inquiète franchement que Moscou ait inscrit notre douce patrie sur sa liste de courses… juste après les coups de bélier contre l’Ukraine.
« Défiler, ce n’est pas la finalité d’une armée d’emploi », rappelle avec la solennité d’un orage d’été le général Burkhard.
Une guerre d’usure… mais avec des pincettes
Le chef d’état-major n’a pas mâché ses mots : la guerre en Ukraine est une « guerre existentielle » pour la Russie, qui vise à affaiblir l’Europe et à « démanteler l’OTAN ». Pas moins. Et la France ? Eh bien, figurez-vous qu’elle est devenue une cible prioritaire, ce qui, en langage diplomatique, veut dire : « On vous regarde, on vous chipote, mais on n’a pas encore décidé si on vous invite au bal ou pas. »
Dans le menu des menaces :
- Désinformation (pensez aux rumeurs de punaises de lit avant les jeux olympiques, histoire de donner aux touristes un vrai souvenir de France) ;
- Cyberattaques (hôpitaux, PME, collectivités, tout y passe, sauf peut-être les cafés, pour l’instant) ;
- Manœuvres spatiales (oui, les satellites français se font brouiller, comme quand votre voisin monopolise le Wi-Fi du quartier).
Mais attention, rien n’est jamais formellement attribué. En clair, c’est un peu comme quand on accuse son chat d’avoir mangé le gâteau : on le soupçonne, mais il fait la tête d’innocent numéro un.
L’ombre chinoise et iranienne
Bien sûr, la Russie n’est pas la seule à pointer son nez menaçant. Le général évoque aussi la Chine et l’Iran qui rôdent dans l’ombre, histoire de ne pas faire de jaloux. Mais la priorité reste à Moscou, qui, selon lui, joue une longue partie d’échecs en mode « Guerre Froide 2.0 ». Avec des pions cyber, des tours spatiales et des cavaliers de désinformation.
Les annonces à venir : service militaire et budget en hausse
Cette déclaration survient à peine deux jours avant le discours présidentiel du 14 juillet, où Emmanuel Macron devrait annoncer « des mesures majeures ». Traduction probable : plus de sous pour l’armée, peut-être un retour partiel du service militaire (histoire de remettre un peu de discipline dans une jeunesse trop Netflix), et sûrement des gadgets high-tech pour contrer les satellites russes, peut-être même un drone qui balance du camembert radioactif.
Le 14 juillet, grand défilé : plus de soldats, plus d’artillerie, plus de flonflons… et peut-être plus de factures
Une menace « durable » mais pas trop urgente
Thierry Burkhard tient cependant à rassurer les Français : la France n’est « probablement pas le pays le plus menacé directement » grâce à sa dissuasion nucléaire et sa géographie. En langage militaire, cela signifie grosso modo : « Vous risquez surtout de rester chez vous, à regarder vos séries en attendant que ça se calme. »
Mais la vigilance est de mise, car la Russie, avec son « système de force », sa population « conditionnée depuis les plus bas âges » (traduction : une bonne dose de propagande bien huilée), et son économie de guerre, est prête à durer. Tel un vieux vinyle rayé, elle continue de tourner sur le même disque, à nous jouer le remix du chaos.
Une stratégie multipolaire… et multiproblématique
Le général rappelle que le monde est devenu multipolaire, avec plusieurs grandes puissances qui s’affrontent dans une compétition globale. On y trouve la Russie, la Chine, l’Iran, et accessoirement aussi la météo, la pandémie et… la dette publique. Bref, un cocktail détonnant.
Stratégie militaire : jongler entre cyberattaques, désinformation et… budget serré
Critiques et remarques en coulisses
Les experts en communication stratégique s’accordent à dire que cette annonce intervient à un moment crucial, avec un gouvernement confronté à un casse-tête budgétaire monumental. François Bayrou, ministre des Comptes publics, doit trouver 40 milliards d’euros d’économies, tandis que l’armée demande plus de moyens.
La cohabitation entre « année blanche » sur les dépenses publiques et la nécessité d’investir dans la défense promet d’être un numéro d’équilibriste. Dans les couloirs du ministère, certains murmurent que la meilleure défense reste encore un bon bouclier fiscal.
Conclusion : la France sous haute surveillance... mais sans panique
En somme, la France serait dans le viseur du Kremlin, mais pas au point de sortir les chars dans la rue. Entre cyberattaques mystérieuses, satellites brouillés et guerre d’usure en Ukraine, la menace est bien là, mais soigneusement enveloppée dans un paquet cadeau diplomatique.
Il ne reste plus qu’à attendre le 14 juillet, quand notre président, en costume impeccable, nous dévoilera comment la République compte conjuguer vigilance, dépenses militaires et esprit festif. Après tout, rien ne vaut un bon feu d’artifice pour faire taire les sirènes de la guerre.
Pour en savoir plus :
- Le Kremlin a fait de la France une de ses cibles prioritaires, affirme le chef d’état-major des armées – Public Sénat
- Russie, terrorisme, désinformation : que retenir de la prise de parole du chef d’état-major ? – RTL
Illustrations :
Le Gorafi vous souhaite un 14 juillet sous haute tension… mais sans coupure de courant, merci les satellites brouillés !