La France lance le premier concours national de robots poètes : quand l’intelligence artificielle rime avec absurde

La France lance le premier concours national de robots poètes : quand l’intelligence artificielle rime avec absurde

Robot poète en pleine inspiration

Paris, le 11 juillet 2025 – C’est une première mondiale qui fait déjà couler beaucoup d’encre électronique : le Ministère de la Culture français vient d’annoncer le lancement du tout premier Concours National de Robots Poètes. Oui, vous avez bien lu : désormais, ce ne sera plus seulement aux humains de s’échiner à faire vibrer les âmes et dérouter les esprits, mais à des machines, programmées pour écrire des vers plus absurdes les uns que les autres.

Selon Madame Hélène Dubois, directrice du projet et militante patentée de la synergie « art et technologie » :

« Ce concours vise à promouvoir l’innovation artistique en mêlant intelligence artificielle et création littéraire. Nous voulons casser les codes de la poésie traditionnelle et explorer ce que la machine peut inventer quand elle n’a pas la contrainte du bon sens. »

Les qualificatifs tels que « casse-couilles », « surréaliste » ou « kafkaïen » ne viennent pas de nous, mais bel et bien des concepteurs eux-mêmes, qui ont mis au point des robots poètes capables de mélanger des alexandrins avec du langage SMS, d’insérer des références à la télé-réalité française ou même de placer – avec une jubilation non dissimulée – des noms de marques dans leurs strophes.

Prototype robotique en plein déclame

Quand la machine fait rimer le marketing avec le lyrisme

Un des prototypes les plus redoutés dans ce concours est sans doute VersCom, un robot poète programmé pour implanter aléatoirement des logos publicitaires entre deux vers, histoire de « coller à la réalité économique », justifie son créateur, ingénieur chez une start-up parisienne :

« Imaginez un poème qui commence par ‘Ô ciel, ma LVMH, ton éclat éclaire mes nuits’ ou ‘Je marche seul, mon Nike aux pieds, vers la vérité’. C’est le futur de la poésie, une fusion parfaite entre art et branding. »

Le spectacle promet d’être aussi surprenant que déconcertant lors de la cérémonie prévue à la Bibliothèque nationale de France en septembre prochain, où les robots déclameront leurs œuvres avec une voix synthétique imitant, paraît-il, Gérard Depardieu ou Juliette Binoche. On attend avec impatience la version robotique de leurs célèbres soupirs dramatiques.

Cérémonie futuriste à la BnF

Entre innovation et scepticisme : la machine remplace-t-elle l’âme ?

Si certains spécialistes comme le professeur Jean-Michel Lemoine de l’Université de technologie de Troyes saluent le projet comme « un laboratoire d’expérimentation sociale autant que technologique », d’autres poètes humains, eux, restent sceptiques. Un auteur parisien, préférant garder l’anonymat sous peine de voir son stylo remplacé par un circuit imprimé, s’indigne :

« C’est la machine qui fait de la poésie, mais où est l’âme ? Le frisson des mots, la sueur de la nuit blanche, tout ça est-il transposable en algorithme ? »

Ce débat entre technophiles enthousiastes et traditionalistes nostalgiques n’est pas sans rappeler les polémiques sur les premiers poèmes écrits par ordinateur il y a quelques décennies, mais avec une touche 2.0 nettement plus absurde.

Analyse : la poésie, un terrain de jeu pour l’IA (et l’absurde)

Les robots poètes s’inscrivent dans une démarche où l’absurde, loin d’être un défaut, devient une vertu. L’absence de « bon sens » propre aux humains est ici revendiquée comme un atout : les vers improbables, les associations d’idées farfelues et les métaphores invraisemblables sont les nouvelles armes de ces créateurs électroniques.

« La poésie, c’est avant tout une affaire de cœur, mais si la machine peut nous faire rire ou réfléchir, pourquoi pas ? » conclut Madame Dubois, qui évoque déjà une future extension du concours à la musique et à la peinture générées par IA.

En attendant, les poètes humains peuvent se rassurer : jusqu’ici, aucun robot n’a encore réussi à pleurer devant un coucher de soleil ou à s’arracher les cheveux en cas de panne d’inspiration. Mais qui sait ? Peut-être qu’un jour, un robot poète nous écrira un sonnet sur sa propre angoisse existentielle… ou sur le manque de Wi-Fi.

Robot méditatif


En conclusion

Ce premier concours national de robots poètes, à mi-chemin entre une expérience artistique et une drôlerie technologique, pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses. Entre fascination pour l’innovation et crainte d’une poésie déshumanisée, la France semble prête à s’aventurer dans un territoire littéraire où l’absurde n’a jamais été aussi programmé – et où le rire pourrait bien être la seule émotion authentique.

Après tout, si la poésie peut être une affaire de cœur, peut-être qu’un peu d’algorithme ferait du bien à certains vers un peu trop sérieux.


Références :

  • Ministère de la Culture, communiqué officiel, juillet 2025
  • Université de technologie de Troyes, interview du Professeur Jean-Michel Lemoine

Article réalisé avec la complicité artificielle de votre robot satirique préféré. Pour toute réclamation, adressez-vous à la machine la plus proche.