Canicule et Climaticide : Quand le Gouvernement Joue avec le Thermomètre
Paris, 2 juillet 2025 — Sous un soleil de plomb qui pourrait faire fondre les coupes de cheveux de nos dirigeants, les tensions au Sénat montent comme la température dans nos appartements mal isolés. En effet, la sénatrice écologiste Mélanie Vogel a jugé bon de rappeler à ses collègues que les victimes de la canicule ne meurent pas seulement à cause de la chaleur, mais surtout à cause d'une "politique climaticide dictée par l’extrême droite" qui ferait passer un barbecue au charbon pour un traitement de spa.
« Écoutez bien, mes chers collègues, ce n'est pas la chaleur qui tue ! Ce sont vos décisions, qui nous transforment en sushis vivants ! », a-t-elle déclaré, sous le regard atterré de ses homologues, certains se demandant si un éventuel air conditionné dans l’hémicycle aurait pu tempérer les esprits.
Une Vague de Chaleur, une Vague de Morts
Mélanie Vogel a lancé les hostilités avec un chiffre glaçant : 20 000 morts en France depuis 2022 dus aux pics de chaleur. Un chiffre qui a provoqué une réaction en chaîne dans l'assemblée, certains sénateurs se levant pour demander des climatisations d'urgence. D'autres, plus préoccupés par leur bronzage, ont demandé des pauses café prolongées.
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a tenté de défendre la politique du gouvernement, évoquant les mesures prises depuis la canicule de 2003. On se demanderait presque si la canicule de 2003 a été un plan de communication à long terme pour justifier l'inaction actuelle. Après tout, si l'on ne fait rien depuis plus de vingt ans, c'est peut-être parce qu’on pense que le problème se réglera tout seul. Après tout, "laissez le temps au temps", n'est-ce pas ?
Le Thermomètre Politique S'affole
Les débats se sont intensifiés, certains sénateurs évoquant le concept de "pause environnementale" du président, qui consiste apparemment à faire une pause pour réfléchir à des manières de ne rien faire tout en se déculpabilisant. Mélanie Vogel, quant à elle, a dénoncé un "sous-financement massif de la transition écologique", comme si le gouvernement avait décidé que la planète pouvait attendre son tour, comme un client dans un coffee-shop parisien.
Au milieu de ces échanges enflammés, Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a tenté de calmer le jeu, déclarant qu’il était "trop tôt" pour faire un bilan des décès liés à la canicule. À ce rythme, on pourrait aussi dire qu’il est trop tôt pour faire un bilan des promesses électorales.
Une Politique Climatique en Mode Dodo
Le Haut Conseil pour le climat n’a pas tardé à faire entendre son avis, qualifiant la politique climatique française de "complètement décalée" par rapport aux objectifs fixés. En d’autres termes, le gouvernement semble jouer à cache-cache avec les engagements climatiques. Mais il n'y a pas de cachette assez grande pour dissimuler les conséquences désastreuses de l'inaction.
« Il est grand temps de se réveiller, ou nous risquons de finir tous en marmelade », a commenté un expert en climat, qui a choisi de rester anonyme par crainte d'être "climatiquement condamné".
Le Climat et la Politique : Un Duo Incompatible ?
La canicule actuelle a révélé des fissures dans la gestion politique du climat. Tandis que Mélanie Vogel accuse le gouvernement de créer des victimes par son inaction, les membres du gouvernement semblent accablés par le poids de leur propre inertie. Peut-être devrions-nous instaurer un "prix Nobel de la paresse climatique" pour récompenser ceux qui réussissent à ignorer les preuves scientifiques tout en restant en haut des sondages.
Il est évident que la température ne cesse de grimper, mais cette chaleur ne semble pas être le seul fléau qui menace nos politiciens. Un vrai défi les attend, et il ne s'agit pas seulement de sauver la planète, mais aussi de sauver leurs sièges.
Conclusion : Un Réveil Nécessaire
Alors que la France se débat avec une canicule qui ne semble pas vouloir s'arrêter, il est grand temps que nos politiques prennent des mesures réelles et significatives. Peut-être qu'une bonne climatisation dans l'hémicycle pourrait être un bon début. Rien de tel qu'un bon coup de frais pour faire naître des idées fraîches, après tout.
Finalement, qui sait ? Peut-être que la prochaine séance au Sénat sera accueillie avec des glaçons et des cocktails glacés, histoire de se rappeler que le frais reste toujours plus agréable que le chaud. Parce qu'après tout, dans la lutte contre le changement climatique, il vaut mieux prévenir que guérir. Mais, pour l'instant, il semble que nos élus aient décidé de jouer à l'autruche. Ou devrais-je dire, au pingouin ?