
Orange et RisingSud : Quand la Tech Africaine et Moyen-Orientale Écume la Côte d'Azur
À l'occasion du salon Vivatech, un événement prestigieux où l'innovation fait la danse du ventre sous le soleil parisien, Orange Afrique et Moyen-Orient (OMEA) a décidé de faire un partenariat avec RisingSud, l’agence d'attractivité économique de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ce mariage, pour le moins inattendu, a été célébré par Jérôme Hénique, le directeur général d’OMEA, et Bernard Kleynhoff, président de RisingSud, qui, on l’imagine, ont dû commencer par se demander qui prendrait la première part de gâteau.
Un Partenariat qui Fait des Vagues
Ce partenariat de trois ans, d'une portée considérable, semble promettre des échanges économiques aussi fluides qu'un pastis bien mélangé. L'objectif ? Rapprocher les start-up africaines et moyen-orientales du doux climat de la Côte d'Azur, comme si l'innovation avait besoin d'une crème solaire et d'un cocktail à l'ombre.
Les jeunes pousses, tout droit venues des Orange digital centers implantés dans 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, bénéficieront d’un "accompagnement individualisé". Autrement dit, elles ne seront pas lâchées dans la nature sans un GPS, un plan de vol, et probablement un coach personnel pour leur apprendre à ne pas confondre le Mistral avec un vent de panique.
D’après les rumeurs (et les communiqués de presse), la région Provence-Alpes-Côte d'Azur se vante déjà d’accueillir des géants de l’industrie et du numérique. Avec une telle concentration de start-up, on pourrait croire que les entrepreneurs s’échangent des cartes de visite à chaque coin de rue, comme des coupons de réduction dans un supermarché.
Un Hub Entrepreneurial en Plein Développement
Le partenariat entre Orange et RisingSud ne fait que renforcer l’idée que la région est un hub naturel entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. Imaginez une grande fête à la plage où tout le monde danse ensemble, mais où chacun est sur son téléphone à tweeter #VivaLaTech. La Provence-Alpes-Côte d'Azur se présente donc comme la première région française d’accueil des projets d’investissement africains. Pourquoi ? Parce qu’il est plus facile de convaincre des investisseurs de venir prendre un verre au bord de la mer plutôt que dans une salle de réunion sombre à Paris.
En 2024, RisingSud aurait déjà soutenu 14 entreprises africaines, dont une star montante provenant de Tunis, la start-up Guépard. Cette dernière a récemment ouvert un bureau à Marseille, et on se demande si elle a aussi pris un abonnement à “La Provence” pour bien s’immerger dans la culture locale.
Les Start-up à la Plage : Nouvelle Tendance ?
L'initiative est plutôt bien accueillie, mais n’oublions pas qu’installer des start-up africaines et moyen-orientales en France n'est pas sans défis. Il faudra faire attention à ce que ces innovateurs ne se perdent pas dans les méandres bureaucratiques, ou pire, dans les embouteillages sur la route du soleil. Un challenge qui pourrait nécessiter un GPS plus sophistiqué qu’une simple carte routière.
Les jeunes entrepreneurs auront sans doute besoin d'une initiation au mode de vie français, comprenant des leçons sur l'art de la sieste, la façon correcte de déguster un café (sans en faire trop), et surtout, comment tenir un débat passionné sur le meilleur boulanger du quartier. C’est là que l’accompagnement de RisingSud prend toute son importance.
Le Futur : Entre Promesses et Réalités
Ce partenariat entre Orange et RisingSud pourrait bien donner une nouvelle dimension à l’innovation en France. Comme le vin, certaines idées améliorent avec le temps, mais d'autres peuvent fermenter et devenir aigres. Les start-up, quant à elles, devront prouver qu’elles sont prêtes à naviguer dans un océan d’opportunités tout en évitant les tempêtes de la bureaucratie française.
Alors, si vous croisez un entrepreneur africain ou moyen-oriental à la plage avec un ordinateur portable sous le bras et un cocktail à la main, sachez qu'il travaille probablement à la prochaine grande idée qui révolutionnera le monde — ou qu'il essaie juste d’éviter les coups de soleil.
En Conclusion
À l'heure où l'on s'interroge sur l'avenir de la tech, il est agréable de voir que même les start-up peuvent profiter du doux climat de la Côte d'Azur. Après tout, qui a dit que l’innovation ne pouvait pas s’accompagner d’un peu de farniente ? Orange et RisingSud nous montrent qu'il suffit parfois d'un bon partenariat pour transformer un rêve entrepreneurial en une réalité ensoleillée.
Et qui sait, peut-être que dans quelques années, les start-up africaines et moyen-orientales seront si bien intégrées qu'elles ouvriront des bureaux partout en France, transformant la métropole en un véritable festival de la créativité... tout en sirotant un pastis, bien sûr.