Elisabeth Borne Lance un Plan pour Féminiser les Sciences : Une Révolution ou un Effet de Mode ?

Elisabeth Borne Lance un Plan pour Féminiser les Sciences : Une Révolution ou un Effet de Mode ?

Dans une initiative qui pourrait faire trembler les fondations de l'éducation française, la ministre de l'Éducation nationale, Elisabeth Borne, a dévoilé son plan ambitieux "Filles et Maths", visant à introduire une touche féminine dans les filières scientifiques. À première vue, on pourrait penser qu'il s'agit d'un coup d'éclat digne d'un film de Marvel, mais la réalité semble un peu plus complexe (et moins spectaculaire). Imaginez une salle de classe où chaque équation est synonyme de féminisme et où chaque formule mathématique devient un cri de ralliement pour l'égalité des sexes !

Elisabeth Borne à l'Élysée

Le Plan "Filles et Maths" : Objectif 50 %

Lors d'une conférence de presse, Borne a déclaré avec enthousiasme : "Nous voulons créer des classes aménagées pour que les jeunes filles découvrent les sciences autrement." En d'autres termes, il s'agit d'un plan pour que les filles ne se contentent plus de rêver à des carrières scientifiques, mais qu'elles s'y plongent comme des sirènes dans la mer des nombres. Les classes à horaires aménagés pour les collégiens promettent d'accueillir 50 % de filles dans chaque classe, un objectif qui ferait bien rougir certains chefs d'établissement.

Mais derrière cette façade d'optimisme, des voix s'élèvent. Le mathématicien Hugo Duminil-Copin, en mode Cassandre, a souligné que "la société fait inconsciemment un lobbying contre la présence des filles en sciences". En d'autres termes, nous sommes tous complices de ce grand complot machiste qui empêche les filles de s'emparer des formules et des labos.

Les Quotas : Un Mal Nécessaire ?

Alors qu'on pourrait croire que l'imposition de quotas est la solution miracle pour féminiser les sciences, certains experts s'inquiètent. "Imposer des quotas, même sans le dire, pourrait banaliser la lutte pour l'égalité", avertit une sociologue qui a probablement un doctorat en scepticisme. Il semblerait que réduire les enjeux complexes de l'égalité des sexes à des chiffres et des pourcentages risque de transformer une belle ambition en simple opération de communication.

Les jeunes filles en classe

La Pédagogie de Projet : Une Réponse à Tout ?

Le plan de Borne s'articule autour de plusieurs mesures, dont la formation des professeurs aux biais de genre et aux stéréotypes dans l’apprentissage des mathématiques. Encore une fois, la pédagogie de projet est mise en avant comme la panacée qui résoudra toutes les inégalités. Qui aurait cru qu'un projet sur les impacts environnementaux des frites pourrait déclencher une passion pour la biologie chez les jeunes filles ?

Ces nouveaux dispositifs, qui seront expérimentés dans cinq académies, devraient permettre d'avoir "des activités supplémentaires pour découvrir les sciences autrement avec des chercheurs". On imagine déjà les filles en train de découvrir la physique quantique en jouant à la marelle. Mais, comme le souligne Duminil-Copin, le véritable défi réside dans la transformation des mentalités, et non dans la création de classes à l'architecture colorée.

Une Révolution Éducative ou une Réponse Superficielle ?

Alors que le gouvernement espère que ces initiatives susciteront des vocations scientifiques chez les jeunes filles, une question demeure : s'agit-il d'une véritable révolution dans l'éducation, ou cette initiative ne fait-elle que masquer un problème profondément enraciné ?

Si l'on considère les résultats des études internationales, la France se distingue par un écart de performance significatif entre filles et garçons en mathématiques et en sciences. Ce n'est pas simplement une question de chiffres, mais un véritable enjeu de société.

Des élèves en classe de sciences

Conclusion : Un Pas vers l'Avenir ou un Pas de Géant dans le Vide ?

Le plan "Filles et Maths" d'Elisabeth Borne est sans aucun doute une étape dans la bonne direction. Mais il est crucial de s'assurer que ce projet ne soit pas un simple effet de mode, semblable à ces pantalons taille haute qui font leur grand retour chaque été. Pour que l'égalité des sexes dans les sciences devienne une réalité tangible, il faudra plus qu'une volonté politique : il faudra un changement culturel.

Alors, prêt à sauter dans le grand bain des sciences, mesdames ? Rappelez-vous : les maths, c'est comme un bon chocolat : ça se partage, et ça se savoure mieux à plusieurs ! Et qui sait, peut-être qu'un jour, les filles ne seront plus seulement 50 % de la classe, mais aussi les 100 % des grandes découvertes scientifiques à venir.

Filles en sciences

Pour plus d'informations sur le plan d'Elisabeth Borne, consultez L'Express et Brut.