Le CNRS lance un programme pour attirer les chercheurs menacés : la France, refuge scientifique ?

Le CNRS lance un programme pour attirer les chercheurs menacés : la France, refuge scientifique ?

Dans un geste qui pourrait faire rougir d'envie même les plus grands gourous du marketing, le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) a lancé son nouveau programme intitulé "Choose CNRS". L'objectif ? Attirer les chercheurs menacés par les politiques restrictives de l'administration Trump. Parce qu'après tout, qui ne voudrait pas quitter une Amérique où l'on découvre des couleurs jamais vues par l'œil humain pour s'installer dans un pays dont le nom rime avec « nuance » ?

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Antoine Petit, le PDG du CNRS, a déclaré avec une sincérité à toute épreuve : "Nous ouvrons nos bras aux collègues aujourd'hui empêchés de faire de la recherche." Sauf que, visiblement, les bras du CNRS doivent être plus larges que ceux de l'administration Trump, car jusqu'à présent, seuls quelques chercheurs américains ont montré un intérêt. Il semblerait que la majorité des candidats potentiels soient... non-américains. Peut-être que l'appel à la France n'a pas eu l'effet escompté, à moins que ces chercheurs ne soient simplement des touristes en quête de croissants.

Emmanuel Macron lui-même s'est engagé dans cette quête, invitant les chercheurs du monde entier à "choisir la France". Peut-être dans l'espoir de transformer le pays en une sorte de Disneyland pour scientifiques, avec attractions comme le "Manoir de la Recherche" et la "Montagne Russe des Données". Les premiers retours sur cette initiative montrent un "petit élan" d'intérêt. Il va sans dire que "petit élan" et "crise de la recherche" ne devraient pas être sur le même ticket de métro.

D'un autre côté, la France ne manque pas d'atouts pour séduire ces cerveaux en fuite. Les chercheurs étrangers sont déjà arrivés pour se familiariser avec les infrastructures françaises, mais il semblerait qu'ils aient du temps à tuer, car les fonds nécessaires pour cette initiative traînent. Peut-être faudrait-il envisager un financement participatif, avec une page sur Leetchi intitulée "Sauvons les cerveaux, buvons un café".

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Les esprits critiques se demandent cependant si la France a réellement les moyens de soutenir cette belle initiative, tant les budgets alloués à la recherche ont la même consistance que le soufflé au fromage mal réussi. En effet, les coupes budgétaires américaines se transforment en un effet domino, menaçant non seulement l'intégrité de la recherche, mais aussi celle de la baguette.

Malgré tout, on ne peut pas ignorer que la France se positionne comme un refuge pour les scientifiques dans un monde où la liberté académique est sur une pente glissante. Michel Cassé, un astrophysicien gersois, a même averti que "25 millions de personnes pourraient mourir" si les coupes budgétaires de Trump continuent. Peut-être qu'un bon vieux retour à l'école de la République, avec un peu de morale et d'éthique, pourrait aider à sauver ces âmes perdues.

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Dans l'esprit de cette crise, il est amusant de penser que la France a même réussi à faire de la recherche scientifique un sujet de glamour. Qui aurait cru qu’un jour, les scientifiques pourraient être représentés comme des rock stars ? Si un jour, nous voyons des chercheurs faire la une des magazines avec des lunettes de soleil et des chemises à fleurs, il sera temps de se demander si l'on ne vit pas dans un film de science-fiction.

Finalement, cette initiative pourrait tout de même transformer la France en leader dans l'accueil des talents scientifiques menacés. Mais cela reste à voir, surtout si le CNRS n'oublie pas de prévoir des fonds pour des cafés illimités et des croissants gratuits à la cantine pour attirer ces esprits brillants. En attendant, la France peut toujours se vanter d’avoir les meilleurs fromages et vin, parce qu'après tout, même un chercheur fuyant des politiques répressives a besoin d'une bonne raclette pour réfléchir.

Alors, chers chercheurs en quête de liberté, n'oubliez pas : la France vous attend, avec ses bras ouverts, ses infrastructures en attente et sa promesse d'une recherche sans entrave. Qu'attendez-vous pour choisir le CNRS ? Au pire, vous repartirez avec un doctorat et un bon souvenir de l'éclair au chocolat !

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Références : La Dépêche