
Le gouvernement lance un grand ménage : les agences de l'État à la trappe !
PARIS, 1er mai 2025 — Dans un élan de passionnant pragmatisme, le gouvernement français a décidé de faire le grand ménage dans les agences de l'État. Lors d'une conférence de presse où les balais étaient plus visibles que les ministres, il a été annoncé que près d'un tiers des agences seraient soit fusionnées, soit purement et simplement supprimées. Cela a provoqué un tollé de la part des fonctionnaires, qui, pour un instant, ont oublié que leur ennui administratif serait remplacé par un ennui existentiel.
Le ministre des Comptes publics a assuré que cette initiative audacieuse était "une nécessité pour réduire les dépenses", comme s'il s'agissait de faire un tri dans un tiroir de vieux vêtements plutôt que dans les rouages de l'administration. Les syndicats de fonctionnaires, quant à eux, ont déjà qualifié cette mesure de "purges idéologiques", ce qui est un peu exagéré, à moins qu'on ne considère le fait d'utiliser une serpillère pour nettoyer un État encrassé.
Jean-Claude Balai, un expert en gestion publique, a été entendu au sujet de cette réforme, exprimant son scepticisme avec une métaphore marine : "C'est comme si on essayait de vider l'océan avec une cuillère. On va perdre plus que ce qu'on va gagner." On se demande s'il avait un seau à portée de main pour l'éventuelle prochaine vague de désespoir bureaucratique.
Parallèlement, les agents de nettoyage des agences menacées se sont réunis pour exprimer leur soutien à cette initiative, espérant que cela pourrait leur donner plus de travail. "Si on doit nettoyer, autant le faire à grande échelle !" a plaisanté un agent de nettoyage anonyme. Il a ajouté que "le désordre administratif est bien plus sale que les bureaux eux-mêmes." On peut déjà imaginer les agents de nettoyage en train de revendiquer des médailles pour leur bravoure dans la guerre contre le désordre public.
Le gouvernement promet que les économies réalisées seront réinvesties dans des projets "plus propres". Les fonctionnaires, armés de balais et de sacs poubelles, se préparent à un avenir incertain, dans un climat d'excitation synonyme de désespoir. Les mots de la ministre résonnent encore : "Il est temps de nettoyer tout ce qui ne sert à rien." Cela nous rappelle un peu les promesses de nettoyage de printemps, qui se transforment souvent en un été de poussière.
Des voix discordantes
En attendant que les balais fassent leur entrée triomphale sur la scène publique, le ministre a déclaré avec une gravité feinte : "Nous allons rationaliser les services publics." Une déclaration qui a fait se lever de nombreuses sourcils, notamment celui d'un fonctionnaire qui a demandé, sur un ton sarcastique : "Et si au lieu de nettoyer, on commençait par embaucher ?"
Les fonctionnaires, visiblement perturbés par cette initiative, ont commencé à s'interroger sur leur avenir. "À ce rythme, nous pourrions bientôt être remplacés par des robots de nettoyage", a dénoncé un syndicaliste, ajoutant que "les robots ne prennent pas de congés".
Les élus, de leur côté, trouvent cette réforme tantôt inspirante, tantôt inspirée. Certains, comme le député de la République En Marche, ont exprimé leur soutien à l'initiative, tandis que les membres du Parti Socialiste ont dénoncé ce qu'ils appellent "une manœuvre de diversion politique". Comme si l'on pouvait détourner l'attention d'un pays en évoquant un grand ménage.
Une volonté de changement ?
Pour la ministre, cette réforme est la promesse d'un "État plus agile". Pourtant, la question reste : un État agile mais dépouillé, est-ce un véritable progrès ? Les fonctionnaires semblent penser que ce grand ménage pourrait simplement les laisser sans balai et sans bureau. Un peu comme une coiffeuse sans ciseaux.
Les économies réalisées seront, selon le gouvernement, "réinvesties dans des projets plus propres". On ne peut s'empêcher de se demander si ces projets incluront un service de nettoyage pour les bureaux des ministères eux-mêmes, où l'accumulation de paperasse et d'ennui pourrait bien avoir besoin d'une intervention urgente.
Conclusion
Alors que les balais sont brandis haut et fort, et que le gouvernement semble déterminé à faire le grand ménage, une question subsiste : qui nettoiera les dégâts laissés par cette initiative audacieuse ? En attendant, les fonctionnaires s'arment de courage, de sacs poubelles et d'un sens de l'humour à toute épreuve, prêts à affronter la tempête bureaucratique qui s'annonce.
Pour finir, si le nettoyage est la réponse, il ne reste plus qu'à espérer que le gouvernement n'oublie pas de balayer sous le tapis des vérités trop bien cachées.
Et si vraiment tout cela échoue, eh bien… il reste toujours la possibilité de faire appel à Marie Kondo, qui ne manquerait pas de mettre tout ce beau monde au tri sélectif.