
Budget 2026 : François Bayrou et la quête des 40 milliards d'économies, ou comment faire rire la France avec des promesses budgétaires
Date : 15 avril 2025
Dans une salle du Palais de l'Élysée, sous un plafond aussi bas que le moral des citoyens, François Bayrou a décidé de jouer les magiciens. Dans un discours aussi attendu que le dernier épisode de votre série préférée, il a annoncé un besoin urgent de 40 milliards d'euros d'économies pour le budget 2026. Oui, vous avez bien entendu, 40 milliards ! Une somme qui, si elle était en euros de Monopoly, pourrait probablement acheter quelques îles exotiques. Mais en réalité, la quête de cette somme ressemble plus à une chasse au trésor dans un labyrinthe sans fin.
"L'état des finances publiques et autres drames"
Lors de cette grande messe budgétaire, Bayrou a évoqué la nécessité de réduire le déficit à 4,6 % du PIB d'ici 2026. Une tâche titanesque, peut-être même plus difficile que de trouver un bon croissant à Paris après 10h du matin. Le sénateur socialiste Rémi Féraud, qui était manifestement en désaccord avec le ton dramatique du discours, a qualifié l'initiative de "manque de substance" et a rappelé que les collectivités locales ne devraient pas être les boucs émissaires de cette opération de communication.
« L'État doit s'imposer des efforts, pas nous, pauvres mortels ! » s'est-il exprimé, dans un élan de sincérité qui aurait pu ébranler les murs de l'Assemblée.
Les réactions : entre sarcasme et approbation timide
La réaction n'a pas tardé à fuser de tous côtés. Des critiques incessantes de la CGT ont fait surface, dénonçant une politique de l’offre en échec, et instaurent un "climat anxiogène" chez les travailleurs. On pourrait penser que le gouvernement a décidé de transformer la France en théâtre d'absurde, où les acteurs se battent pour des économies qui semblent aussi lointaines qu’un retour à la normale après l'épidémie de Covid.
Et pendant ce temps, le gouvernement reste sur sa position, plaidant pour une "stricte maîtrise" des dépenses publiques, tout en laissant entendre que les détails des coupes budgétaires seraient révélés... peut-être dans un prochain épisode, ou lors d'une conférence de presse qui ne manquera pas d'être aussi palpitante qu'un match de curling à 4h du matin.
"Austérité, le retour"
Il est évident que cette quête des 40 milliards d'euros d'économies n'est pas qu'une simple opération comptable. C'est une véritable traversée du désert, où chaque décision est aussi scrutée qu'une double croisée dans un match de tennis. Les sénateurs de droite, avec une ferveur presque religieuse, se sont prononcés contre des mesures qui peseraient sur des retraités, car, après tout, nous ne pouvons pas demander à ceux qui ont déjà donné leur part de sacrifier encore plus.
« Les retraités ne sont pas des vaches sacrées, mais peut-être des vaches légèrement réservées, qui ont déjà beaucoup donné. » a plaisanté Jean-François Husson, rapporteur du budget au Sénat, tout en sachant que ce sujet est aussi glissant qu'un ver de terre sur un chemin de terre.
La stratégie en cours : vers une consultation générale
En attendant, le gouvernement de Bayrou semble vouloir pratiquer le "management par la peur", une méthode qui a fait ses preuves dans d'autres pays, mais qui en France apporte plus de sourires que de sérieux. Les discussions au Sénat s’annoncent donc houleuses et promettent d'être aussi passionnantes qu'une partie de poker entre amis, où chacun essaie de bluffer l'autre sans vraiment savoir qui a les meilleures cartes.
Conclusion : Un budget, une comédie en trois actes
Au final, ce budget 2026 est moins une tragédie qu'une comédie, où François Bayrou joue le rôle du héros saupoudré de bons sentiments, tentant d'éclaircir les finances publiques tout en jonglant avec les attentes des citoyens et des parlementaires. Les acteurs de cette pièce de théâtre budgétaire semblent déjà avoir pris leur place dans les coulisses, prêts à entrer en scène avec des slogans aussi accrocheurs que "Travailler plus pour gagner moins" ou "Économie à la française : une tradition de sacrifices”.
Et comme dirait la sagesse populaire, "Si la vie te donne des citrons, fais-en de l'argent". Reste à savoir si François Bayrou et son gouvernement réussiront à transformer ces promesses d'économies en une réalité aussi juteuse qu'un agrume bien mûr, ou s'ils finiront par se retrouver coincés dans le dédale de leur propre théâtre d'absurde.