
Le MadinTri : Un Triathlon International qui Prend le Vent de la Martinique !
C'est sous un soleil radieux que Sainte-Luce a décidé de faire monter la température le 6 avril 2025, lors du tant attendu MadinTri. Ce triathlon international a rassemblé environ 250 athlètes de 11 nationalités, allant de la Guadeloupe à l'Allemagne, en passant par Saint-Martin et même un aventurier autrichien qui a peut-être confondu le triathlon avec un festival de schnitzels. En effet, qui aurait cru qu'un événement sportif puisse attirer autant de monde, si ce n'est pour faire vibrer le cœur des Martiniquais (et des touristes en quête de sensations fortes) ?
Les épreuves, allant de l'aquathlon aux formats L, ont mis en avant non seulement le défi physique, mais aussi l'esprit de camaraderie. Qui aurait pensé qu'il serait possible de souffrir tout en se faisant des amis au passage ? "Nous avons vu des athlètes s'encourager mutuellement, même quand ils se débattaient avec leurs propres démons (et leurs crampes aux jambes) !", a déclaré Boris Odry, président de la ligue de triathlon de Martinique. On peut dire que le fair-play était à l'ordre du jour, même si certains concurrents semblaient plus préoccupés par la recherche d'un smoothie à la mangue que par la ligne d'arrivée.
Les bénévoles, véritables héros de l'ombre, ont également joué un rôle crucial dans le succès de l'événement. Imaginez des milliers de personnes criant "Allez, allez !" pour des athlètes qui n'entendaient probablement que le bruit de leur propre souffle saccadé. "C'est comme être dans un concert, sauf que le groupe n'est pas encore arrivé et que tout le monde est en train d'essayer de ne pas tomber sur sa propre épaule", a plaisanté un spectateur.
Avec des parcours variés et adaptés à tous les niveaux, le MadinTri a su séduire aussi bien les professionnels que les amateurs. En effet, des triathlètes de haut niveau, comme Justine Guérard et Lisa-Maria Dornauer, se sont affrontés dans une compétition acharnée, tandis que d'autres, au lieu de courir, ont mystérieusement choisi de marcher plus lentement, les bras chargés de snacks. "Nous avons une stratégie," a murmuré un participant en mastiquant une barre énergique, "on garde l'énergie pour le barbecue après la course."
Et que dire des moments de pur suspense, où les coureurs se faisaient face à la mer turquoise, comme dans un film d'action, prêts à plonger dans l'eau pour le premier segment ? À ce moment-là, rien n'était plus excitant que de voir qui sortirait de l'eau en premier, ou plutôt, qui sortirait du chaos aquatique sans une gorgée d'eau salée dans le nez.
L'événement a également servi de vitrine pour promouvoir le triathlon en Martinique. Les organisateurs espèrent que ce genre de compétitions incitera les Martiniquais à enfiler une combinaison de néoprène plutôt que de sombrer dans le confort d'un hamac après un bon repas créole. Selon Odry, "cet événement est une opportunité en or pour montrer que le triathlon est accessible à tous", ajoutant avec un clin d'œil, "surtout si vous n'arrivez pas à remonter sur votre vélo après une chute".
Bien sûr, une telle aventure ne se termine pas sans une bonne dose d'absurdité. Un participant a même proposé d'ajouter une épreuve de dégustation de rhum à la fin, pour "récompenser" ceux qui ont survécu. Cela a suscité des rires, des sourires et probablement quelques désirs de s'inscrire l'année suivante, non pas pour le sport, mais pour la fête.
Alors que les athlètes franchissaient la ligne d'arrivée, le véritable triomphe ne résidait pas seulement dans le chronomètre, mais dans le sentiment de communauté qui flottait dans l'air, un mélange de sueur, de sel et de joie. Le MadinTri était plus qu'une simple compétition — c'était une célébration de la résilience humaine et un pied de nez à ceux qui pensent que la plage est seulement faite pour le bronzage.
En somme, le MadinTri a été un événement mémorable, prouvant que sur l'île, on ne pratique pas seulement le sport, on le célèbre. Et qui sait, peut-être qu'un jour, les triathlètes devront affronter des obstacles encore plus fous, comme des courses de crabes ou des épreuves de limbo, dans le but ultime de devenir les champions du monde des compétitions absurdes. Pour le moment, qui a besoin de la pluie quand on a des sourires, du soleil et une bonne dose de camaraderie ?