Macron propose de remplacer les députés par des hologrammes pour économiser sur les frais de déplacement
Dans un geste audacieux qui pourrait redéfinir l'Assemblée nationale française — ou du moins la rendre un peu plus brillante — le président Emmanuel Macron a dévoilé une proposition innovante : remplacer les députés par des hologrammes lors des sessions parlementaires. Cette idée, qui semble tout droit sortie d'un épisode de "Star Trek", est présentée comme une mesure de réduction des coûts dans un contexte de rigueur budgétaire exacerbé.
"Nous devons entrer dans le XXIe siècle"
Lors d'une conférence de presse tenue à l'Élysée, Macron a déclaré, non sans une pointe d'excitation technophile : "Il est temps que la France adopte les technologies du futur. En remplaçant les députés par des hologrammes, nous réduirons considérablement les dépenses liées aux déplacements, à l'hébergement et aux repas. Imaginez un Parlement où chacun peut être partout et nulle part à la fois !"
Le président a souligné que cette initiative pourrait également permettre de minimiser les émissions de carbone, car même les hologrammes, aussi lumineux soient-ils, n'ont pas besoin de prendre l'avion.
Réactions mitigées de l'Assemblée nationale
Du côté des députés, les réactions sont, disons, holographiquement partagées. Martine Aubry, députée socialiste, a exprimé ses inquiétudes quant à la possibilité pour un hologramme de saisir l'essence des débats passionnés. "Comment une projection lumineuse pourrait-elle comprendre les subtilités de la politique française, qui, soyons honnêtes, est parfois aussi complexe qu'un vin millésimé ?"
Jean Dupont, spécialiste en nouvelles technologies, a applaudi l'initiative, affirmant que cela pourrait placer la France à la pointe de l'innovation politique. "Il n'y a rien de plus français que de débattre, même si c'est avec des pixels", a-t-il plaisanté.
Un Parlement déshumanisé ?
Les critiques pleuvent également de l'autre côté de l'échiquier politique. François Bayrou, président du MoDem, a averti que cette initiative pourrait déshumaniser le processus législatif. "Nous risquons de perdre le contact direct et humain qui est essentiel à la démocratie. Bien sûr, parler à un hologramme peut être amusant, mais cela ne remplace pas le charme des discussions animées à la buvette de l'Assemblée", a-t-il déclaré avec nostalgie.
Des questions pratiques et éthiques
Cette proposition intervient alors que le gouvernement est sous pression pour réduire les dépenses publiques. Pourtant, de nombreuses questions pratiques et éthiques restent en suspens. Par exemple, comment un hologramme voterait-il ? Et plus important encore, qui programmera les discours des hologrammes — un comité de rédacteurs ou un algorithme basé sur les tweets les plus populaires du moment ?
Les experts en éthique politique, eux, s'interrogent sur l'impact de la disparition physique des députés sur la perception des citoyens. "Si les représentants du peuple deviennent intangibles, comment les électeurs pourront-ils encore croire en la tangibilité de leurs promesses ?", s'interroge un analyste politique anonyme.
L'avenir est-il holographique ?
En fin de compte, si l'idée des hologrammes au Parlement semble séduisante sur le papier — ou sur l'écran, devrions-nous dire — elle soulève un éventail de préoccupations qui dépassent largement les économies budgétaires. Seul l'avenir nous dira si cette vision futuriste deviendra réalité ou restera un simple mirage technologique.
Et qui sait, peut-être qu'un jour, même le président Macron lui-même apparaîtra sous forme holographique, rendant ses allocutions infiniment re-visionnables en 3D. Après tout, dans un monde où les frontières entre le réel et le virtuel s'estompent, il n'y a plus de limites à l'imagination politique.
Pour plus d'informations, consultez Libération et Sud Ouest.