
Le Sénat propose une loi pour rendre obligatoire le port du béret : la tradition avant tout
Dans un élan de patriotisme et, peut-être, de nostalgie pour les jours glorieux de la baguette et du fromage odorant, le Sénat français a récemment débattu d'une proposition de loi visant à rendre le port du béret obligatoire pour tous les citoyens. Oui, vous avez bien lu : le béret, cet accessoire de mode souvent associé aux peintres parisiens et aux bergers pyrénéens, pourrait bien devenir le symbole indiscutable de l'identité française.
« C'est un symbole de notre identité nationale », a déclaré un sénateur avec une ardeur qui ferait rougir un camembert bien affiné. « Dans un monde de plus en plus globalisé, il est de notre devoir de rappeler, à chaque coin de rue, la puissance d'une tradition qui a traversé les siècles sans jamais perdre son chic. »
Un projet qui fait tourner les têtes, et pas seulement à l'Assemblée
La mesure, bien que controversée, a reçu le soutien de plusieurs figures de la mode qui y voient une opportunité de relancer la production locale. Pierre Cardin, de son nuage céleste, doit saluer cette initiative qui, sans nul doute, fera tourner les têtes au sens propre comme au figuré. D'ailleurs, une célèbre maison de couture parisienne a déjà annoncé la création d'une ligne de bérets en édition limitée, ornés de plumes de faisan et d'ornements en or 18 carats. On parle même d'un béret connecté, capable de changer de couleur selon l'humeur de son porteur.
Des opposants qui lèvent les bras au ciel
Mais tout le monde ne partage pas cet enthousiasme débordant. Les opposants à la loi dénoncent une « atteinte à la liberté individuelle », un peu comme si on leur imposait de manger des escargots au petit déjeuner. « Et pourquoi pas obliger les gens à porter une marinière et fumer une pipe en bois, tant qu'on y est ? », s'est exclamé un député en colère, tout en ajustant sa cravate tricolore.
Le gouvernement, dans un rare moment de souplesse, a toutefois assuré que des exemptions seraient possibles pour raisons médicales. « Les personnes souffrant d'une allergie au feutre seront épargnées », a précisé un porte-parole, ajoutant que le port du béret ne sera pas exigé lors des séances de natation, sauf avis contraire du maître-nageur.
Un symbole anachronique ?
Un sociologue, qui préfère garder l'anonymat pour éviter de recevoir des lettres de menace en forme de croissant, a commenté : « C'est une tentative de ressusciter un symbole national, mais dans un monde globalisé, cela peut sembler anachronique. Imaginez un instant un Japonais en kimono et béret, cela ferait certes de belles photos, mais question intégration, on repassera. »
Le béret, nouvelle arme diplomatique ?
Dans un monde où la diplomatie se joue souvent à coup de tweets et de poignées de main viriles, le béret pourrait bien devenir une arme de choix sur la scène internationale. Le ministre des Affaires étrangères a d'ailleurs proposé d'envoyer une cargaison de bérets à l'ONU, espérant que ce geste élégant pourrait apaiser les tensions mondiales.
Un politologue a même suggéré que le port du béret pourrait être intégré aux conditions d'adhésion à l'Union européenne. « Après tout, si cela peut convaincre les Britanniques de revenir, pourquoi pas ? », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, avant de se faire rappeler à l'ordre par sa secrétaire, visiblement plus encline à discuter de sujets moins épineux, comme la météo en Bretagne.
Le dernier mot aux Français
En attendant que le projet de loi passe, ou non, l'épreuve du vote, les Français sont invités à donner leur avis lors d'une consultation nationale en ligne. Les premiers résultats montrent une répartition des opinions qui pourrait faire pâlir de jalousie les plus grands stratèges politiques : 50 % pour, 50 % contre, et 100 % de perplexité.
Et si cette histoire vous semble trop farfelue pour être vraie, souvenez-vous qu'en France, rien n'est impossible. Après tout, si le béret devient un jour obligatoire, nous pourrions bien voir des files d'attente devant les magasins de chapeaux, aux côtés des boulangeries et des cafés, prêtes à accueillir une nouvelle vague de Français fièrement coiffés.
En attendant, gardons la tête haute, béret ou pas, et continuons de porter les couleurs de notre douce France avec fierté et, surtout, beaucoup d'humour.