Scandale des eaux en bouteille : Nestlé Waters sous pression au Sénat

Scandale des Eaux en Bouteille : Les Directeurs des Usines Perrier et Vittel sous le Feu des Questions au Sénat

Image de bouteilles d'eau

Dans un énième épisode de ce qui pourrait être la première télénovela parlementaire sans musique dramatique de fond, le Sénat français a décidé de s'attaquer à un sujet aussi transparent qu'une bouteille d'eau... ou presque. En effet, Nestlé Waters, la société mère des célèbres marques Perrier et Vittel, se retrouve sous les projecteurs, non pas pour ses bulles rafraîchissantes, mais pour des pratiques de filtration qui font couler beaucoup d'encre, et pas que dans les rivières.

Un Scandale à Déboucher

Tout commence lorsque le Sénat s'aperçoit que les usines de Perrier et Vittel auraient utilisé des filtres non conformes pour purifier l'eau. Les sénateurs, probablement après avoir renoncé à comprendre le dernier film de David Lynch, se sont dit : "Et si on interrogeait Nestlé sur ses pratiques ?" Et les voilà, face à Philippe Fehrenbach et Luc Desbrun, respectivement anciens et actuels directeurs des usines concernées, pour un interrogatoire digne d'un épisode de Columbo.

Filtration ou Fiction ?

Les directeurs auditionnés ont maintenu un silence aussi épais qu'une soupe à l'oignon, ce qui a rapidement agacé les sénateurs. "Je ne peux pas répondre, je n’étais pas là, ce n’est pas moi qui les ai mis en place", s'est défendu Fehrenbach. Une réponse qui, si elle était une chanson, s'intitulerait "Ce n'est pas moi, c'est l'autre". Les sénateurs, eux, n'ont guère apprécié cette symphonie du doute, et ont insisté pour que la lumière soit faite sur cette obscure affaire.

Image de l'audition au Sénat

Des Experts en Eau Trouble

Pour ajouter une couche de complexité à cette saga, Nestlé Waters a défendu l'utilisation de filtres à 0,2 micron, une taille si petite qu'elle pourrait passer pour de la science-fiction pour les non-initiés. Selon Luc Desbrun, ces filtres "conservent la minéralisation de l'eau", une affirmation qui, si elle était vraie, donnerait un nouveau sens à l'expression "eau minérale". Mais les sénateurs ne sont pas convaincus et soupçonnent que ces filtres ne sont pas seulement là pour empêcher les particules, mais pour dissimuler des pratiques moins cristallines.

L'Art de Filtrer les Questions

Malgré l'absence de réponses claires, les sénateurs ont promis de continuer à creuser, espérant trouver une source de vérité sous cette montagne de silence. "Vous estimez qu’on peut s’asseoir sur la réglementation française et, finalement, faire ce que l’entreprise juge bon, avec ses propres experts ?" a résumé la sénatrice Marie-Lise Housseau, d'un air aussi perplexe qu'un chat devant un concombre.

Conclusion : Une Eau de Vie Parlementaire

Alors que le Sénat prévoit d'auditionner les responsables de l'étude sur la microfiltration, le public reste sur sa soif de réponses claires. Peut-être faut-il y voir la métaphore parfaite de notre époque : un monde où l'on ne sait plus si l'eau que l'on boit est pure ou simplement bien marketée. Qui aurait cru que boire de l'eau pourrait devenir un acte aussi politique ? En attendant, mieux vaut garder un verre d'eau à portée de main, sait-on jamais, cela pourrait être le dernier bastion de la transparence.

Image d'une bouteille de Vittel

Pour en savoir plus sur ce feuilleton hydrique, n'hésitez pas à consulter le site de Public Sénat, où chaque goutte d'information est précieuse.