Les Presses Universitaires suspendent un livre anti-woke, invoquant des pénuries de papier

Les Presses Universitaires suspendent un livre anti-woke, invoquant des pénuries de papier : une excuse écologique ou une évasion stratégique ?

Dans un geste audacieux qui a fait vibrer plus d'une feuille de papier recyclé, les Presses Universitaires de France ont décidé de suspendre la parution du controversé ouvrage critiquant le mouvement "woke". Officiellement, cette décision est attribuée à une soudaine pénurie de papier, causée par des "séismes écologiques" d'une magnitude comparable à celle d'une mauvaise note en philosophie. Les sceptiques, toutefois, y voient une manœuvre habile pour esquiver la tempête de critiques et d'indignations qui menaçait de transformer le débat public en une véritable tornade médiatique.

Papier recyclé

Un séisme de papier ou une secousse politique ?

Selon les experts en sismologie environnementale, ces séismes écologiques auraient été causés par le déplacement massif de consciences collectives, générant ainsi une demande excessive de papier pour imprimer des ouvrages prônant l'harmonie universelle et la réconciliation des esprits. "Nous avons dû prioriser les livres qui unissent plutôt que ceux qui divisent", a déclaré un porte-parole des Presses Universitaires, visiblement soulagé de pouvoir se réfugier derrière cette excuse aussi fragile qu'une feuille de papier de riz.

Pour les cyniques, cet argument semble cousu de fil blanc, ou plutôt de cellulose blanchie. Les critiques de l'ouvrage, qui s'empilaient déjà plus haut qu'une pile de copies d'examen non corrigées, se réjouissent de cette pause forcée, la qualifiant de "séisme opportun" qui empêche, pour l'instant, l'ouvrage de faire son entrée fracassante sur la scène littéraire.

La pénurie de papier, une excuse en carton ?

L'économiste et professeur émérite à l'Université de Papier-Maché, Jean-Édouard Feuillet, nous éclaire sur cette pénurie soudaine : "Il est intéressant de noter que la pénurie n’affecte que les ouvrages controversés et non les innombrables manuels de développement personnel qui continuent d'inonder le marché comme une pluie de confettis lors d'un carnaval. Cela soulève des questions sur l'origine de cette pénurie et sur les décisions stratégiques des maisons d'édition."

Il est vrai que le papier semble avoir la capacité surnaturelle de se raréfier dès qu'il s'agit de publier des travaux qui remettent en question le statu quo. Peut-être que ces feuilles ont décidé de se recycler elles-mêmes dans un élan de conscience écologique inédite ? Qui sait, elles ont peut-être signé un pacte secret avec Greta Thunberg pour sauver la planète !

Une excuse écologique qui fait pâlir de jalousie les politiques

Cette excuse écologique pourrait bien faire des émules parmi les politiciens en quête de justification pour leurs propres retards. Imaginez un président reportant une réforme impopulaire en invoquant une soudaine pénurie de stylos pour signer les décrets, ou un ministre de l'Économie expliquant le retard d'un budget par l'indisponibilité de calculatrices conformes aux normes ISO de neutralité carbone.

Le monde de l'édition, habitué à jongler entre les best-sellers et les bides littéraires, semble avoir trouvé une nouvelle corde à son arc : celle de l'argument écologique. Une stratégie qui, au-delà des rires qu'elle provoque, pose de véritables questions sur la liberté d'expression et la place du débat contradictoire dans notre société.

Un dénouement aussi inattendu qu'une fin de roman de gare

Alors que le livre attend toujours de sortir de la pénombre des entrepôts, les lecteurs curieux devront se contenter de spéculer sur son contenu, un peu comme on essaie de deviner la fin d'une série à suspense en regardant la bande-annonce. Quant à savoir si ce livre finira par voir le jour ou s'il restera à jamais un mythe littéraire, seul le temps, ou les caprices de la production de papier, nous le dira.

Et pendant ce temps, dans les bureaux feutrés des Presses Universitaires, on savoure sans doute un café éthique, en se félicitant d'avoir su transformer une page blanche en une symphonie de silence médiatique. Une leçon de communication qui mérite d'être inscrite dans les annales, si toutefois on trouve du papier pour les écrire.