La nomination de Coralie Chevallier : le coup de maître pour rendre l'évaluation scientifique intuitive
Dans un monde où les algorithmes règnent en maîtres et où l’objectivité scientifique est vénérée comme une divinité infaillible, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a décidé de jeter un pavé dans la mare. En effet, le 11 mars 2025, il a annoncé la nomination de Coralie Chevallier à la présidence du Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (Hcéres), en espérant qu'elle introduira l'intuition dans l'évaluation scientifique. Une révolution copernicienne qui, selon certains, pourrait bien renverser les paradigmes traditionnels de la recherche.
L'intuition, la nouvelle boussole scientifique
Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, est convaincu que l’intuition est le chaînon manquant dans l’évaluation scientifique. "Nous croyons que l'intuition scientifique est sous-estimée et mérite sa place dans les processus d'évaluation", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse surréaliste où même les journalistes ont dû se pincer pour vérifier qu’ils ne rêvaient pas.
Le concept est simple : remplacer des métriques complexes et des tableaux de données obscurs par des pressentiments éclairés. "C'est un peu comme choisir une pastèque au supermarché", explique Baptiste. "Vous pouvez la peser, la mesurer, mais rien ne vaut le bon vieux coup de poing sur la coque pour écouter si elle sonne creux."
Coralie Chevallier : une pionnière de l'intuition cognitive
Titulée d'un doctorat en sciences cognitives, Coralie Chevallier n'est pas étrangère aux mystères de l'esprit humain. Son expertise en comportement et processus de décision en fait la candidate idéale pour introduire cette nouvelle ère d’évaluation intuitive. "Mes recherches montrent que l'esprit humain est capable de détecter des schémas bien avant qu'ils ne soient quantifiables", a-t-elle expliqué dans une interview. "C’est un peu comme l'art de deviner les intentions cachées derrière un sourire de politicien."
Réactions mitigées dans la communauté scientifique
La communauté scientifique, habituée à une rigueur presque monacale, est partagée face à cette nouvelle approche. "L'intuition, c'est bien pour choisir des chaussures, pas pour évaluer des recherches scientifiques", a déclaré anonymement un chercheur contrarié, visiblement inquiet de devoir remplacer ses modèles statistiques par des instincts.
D'autres, plus visionnaires, saluent cette audace. "Enfin, quelqu'un qui comprend que la science n'est pas qu'une affaire de chiffres", s'exclame un professeur de renom. "Peut-être que maintenant, mes théories sur l'influence des astres sur la croissance des tomates seront prises au sérieux."
Le Hcéres : un laboratoire d'expérimentation
Sous la houlette de Chevallier, le Hcéres se prépare à devenir le temple de l'expérimentation intuitive. Des formations en méditation transcendantale et en lecture de marc de café sont envisagées pour les évaluateurs, afin de développer leur sixième sens. "Nous allons former une nouvelle génération d’évaluateurs qui pourront sentir la pertinence d’une recherche au-delà des apparences", a-t-elle annoncé avec enthousiasme.
Un pas vers l'avenir ou un retour au Moyen Âge ?
Les sceptiques y voient une régression, un retour aux temps où les alchimistes prétendaient transformer le plomb en or par la simple force de leur volonté. Mais pour les optimistes, il s'agit d'une avancée vers une science plus humaine et instinctive. "C'est une révolution copernicienne", clament-ils. "Bientôt, la science ne sera plus un domaine réservé aux élites de l’exactitude, mais un terrain de jeu pour les esprits libres."
Conclusion : Une intuition qui fait débat
Alors que le débat fait rage, une chose est sûre : la nomination de Coralie Chevallier a secoué le monde feutré de la recherche. Si l'intuition trouvera sa place aux côtés des méthodes traditionnelles, seul l'avenir le dira. En attendant, les chercheurs vont peut-être devoir apprendre à écouter leur petite voix intérieure, ou à tout le moins, faire semblant de la comprendre.
Et n'oubliez pas, en matière d'intuition, comme le dit si bien un proverbe de circonstance : "Quand on ne sait pas où l'on va, tous les chemins mènent quelque part."
Pour plus d'informations sur cette nomination, rendez-vous sur le site du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.